Randonnée sur la Route des Crêtes

La route des Crêtes et ses 88 kms au coeur du Massif vosgien offre de superbes sentiers de randonnée. Le très central col de la Schlucht permet de rayonner du côté du Franckenthal, du Hohneck, d’emprunter le sentier des roches ou de rejoindre les 3 Fours.

 
Un été dans l’Est

Notre balade commence aux Trois Fours. Le lieu doit son nom aux trois fermes installées à quelques centaines de mètres de la route des Crêtes.

 

Nous suivons un groupe de randonneurs alsaciens, emmené par Mathieu Dischenger, accompagnateur en montagne pour l’association Terre de Sylphe.

Le cirque glaciaire du Franckenthal se dévoile. « Il y a beaucoup de chamois dans le coin », assure notre guide, qui connait le massif vosgien comme sa poche. Plus loin, le Schaefferthal, la vallée des moutons, explique Mathieu. « La légende raconte qu’un trésor y serait caché ». 

Nous arrivons en vue du Hohneck (1363 m), le troisième sommet des Vosges. « Il y a fort longtemps », poursuit-il, « le Massif s’étendait jusqu’en Allemagne. Il culminait à 3000 m ». Les Alsaciens, des habitués, s’extasient sur la beauté du site.

 

C’est l’heure de la pause, dans un chalet du club Vosgien, tout près du lac Vert. Les 1 500 bénévoles du CV s’occupent du balisage et de l’entretien des 20 000 km de sentiers. Les chalets, comme le chalet Erichson, accueillent les randonneurs qui viennent y casser la croûte ou se reposer.
  « Le massif est redevenu à la mode », dit Marcel Guth, président de la fédération du Club vosgien. « Les gens viennent de Belgique ou du Luxembourg, mais aussi et surtout de la région. Des groupes, le plus souvent, emmenés par un guide chevronné, formé par nous ».

Notre randonnée sur la route des Crêtes s’achève par la découverte du jardin du Haut-Chitelet, l’un des plus riches de France. Plantes, fougères, fleurs, un concentré de ce que la nature offre en altitude, parfaitement adaptées à nos latitudes. Plus de 2500 espèces, certaines rares et protégées, y sont choyées depuis 50 ans par des jardiniers et des botanistes qui espèrent chaque année que de nouveaux spécimens trouveront à leur goût le climat des hauteurs vosgiennes.

 

 

Source: France3