Par Randonnée

Comment faire un nœud de cabestan

nœud de cabestanLe nœud de cabestan ou d’amarre est un nœud couramment utilisé en matelotage et en alpinisme. Cependant, cette appellation est impropre. La dénomination correcte est demi-clefs à capeler. Un nœud employé pour établir un dormant à l’extrémité ou au capelage d’un espars, d’un mât de charge, etc. Ce type de nœud sert également pour frapper une poulie à fouet ; il s’utilise sur les haubans avec les enfléchures.

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Escalade à Cournols

Escalade sur bloc en plein air à Cournois. Le bloc est un type d’escalade qui se pratique aussi bien en extérieur sur des structures rocheuses naturelles, qu’en intérieur sur des structures artificielles.

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Escalade au massif des Aiguilles Rouges

escalade Aiguilles RougesEscalade dans les aiguilles rouges Grimper au départ du télépherique du Brévent. Les aiguilles Rouges sont un massif montagneux des Alpes françaises du nord. Les lignes de crêtes, dans l’ensemble, sont orientées nord sud. Le qualificatif de rouge est justifié par la teinte caractéristique due à l’état d’oxydation du fer des gneiss. Du fait de sa faible altitude, le massif des Aiguilles Rouges ne possède pas de glacier de taille importante. La majorité de ses glaciers risque donc de disparaître dans les prochaines années ; seuls les glaciers de la face nord du massif (glaciers du Mort, de Bérard, d’Anneuley et de Beugeant, tous des glaciers de cirque) conservent un volume significatif. En 2008, le glacier des Darts, sous l’aiguille du Belvédère, a complètement disparu.

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Escalade dans l’Eure

Escalade franceC’est une séance d’escalade avec un beau soleil dans L’Eure, un département français de la région Haute-Normandie ; c’est l’un des cinq départements issus du découpage de l’ancienne province de Normandie. Il tire son nom de l’Eure, rivière qui le traverse avant de rejoindre la Seine. Le tourisme qui s’y pratique est plutôt un tourisme de week-end car ce département est favorisé par sa proximité de Paris et sa situation sur la route des plages du Calvados. D’ailleurs beaucoup de ses habitants vont travailler dans la région parisienne ou dans l’agglomération rouennaise.

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Le « psychobloc » : escalade de l’extrême dans les calanques

calanques escaladeL’anse du Diable n’a pas de redoutable que le nom. Coincée entre deux falaises qui tombent à pic dans une eau turquoise, cette crique nichée au cœur des calanques est l’œuvre du vent et des vagues. Les mastodontes de calcaire portent les stigmates d’une bataille. La faille béante qui les sépare semble avoir été provoquée par un prodigieux coup de glaive. C’est le long de cette balafre que les grimpeurs, peu nombreux ce jour-là, cheminent lentement, sans autre protection que leur maîtrise de la chute. Car quelle que soit la voie empruntée par ces Sisyphe des temps modernes, qui épousent la roche à défaut de la pousser, l’issue est toujours la même : une descente vertigineuse vers le monde du silence.

Pour arriver jusqu’ici, il a fallu marcher une demi-heure, fendre la végétation d’épineux qui a poussé comme du chiendent sur les chemins escarpés et sinueux des falaises dominant la calanque de Figuerolles, langue de plage paradisiaque annexée par les touristes pendant la saison haute. « Dans quelques semaines, il ne fera pas bon s’aventurer ici. A moins que tu aimes te baigner dans la crème solaire », anticipe Vincent Albrand, créateur des salles Grimper, premiers établissements d’escalade de bloc à avoir vu le jour en Europe, au début des années 1990.

« RESSOURCES MENTALES »

A 42 ans, cet ancien grimpeur de haut niveau est l’un des ouvreurs du spot de Figuerolles, l’un des rares sites au monde où il est possible de pratiquer le « deep water soloing », autrement appelé psychobloc. « La prem…

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Comment l’escalade est devenue un sport

escalade-climbingPiolet à la main, un alpiniste chemine sur une crête étroite qui mène à un sommet enneigé. De part et d’autre, une pente glacée plonge vers l’abîme. « Les dirigeants extraordinaires ne se contentent pas de diriger », proclame le slogan. Nous ne sommes pas dans les Alpes ou dans l’Himalaya, mais dans l’hebdomadaire britannique The Economist : la société IE fait la promotion de son diplôme « Leadership positif et stratégie ».

L’imaginaire collectif associe volontiers ascension et dépassement de soi, grandes épopées alpines et héroïsme. Sans doute parce que les alpinistes ont longtemps cherché à donner cette image d’eux-mêmes : « Seul celui qui pratique le grand alpinisme peut en connaître et la grandeur et la rigueur », écrivait en 1973 René Desmaison. Ce guide de légende ne concevait pas sa passion comme un simple sport, mais comme un « idéal dont la vie était l’enjeu ». D’où, peut-être, la propension du monde de l’entreprise à s’emparer de l’image de ces héros aux yeux rivés sur les sommets.

Dès 1948, pourtant, certains contestent cette vision des choses. La revue Tourisme et travail, proche de la Confédération générale du travail (CGT), dénonce l’élitisme d’une pratique qui « crève de l’individualisme forcené de la plupart de ses pratiquants. Ils vous disent “pureté des cimes”, “solitude”, “loin d’en bas”, “là-haut, seul dans la lumière”, ou bien encore : “plus près de Dieu”. Mais au fond, ils veulent rester entre eux  ». Dans Alpinisme et compétition, qu’il publie l’année suivante, le « bleausard » (grimpeur qui s’entraîne dans la forêt de Fontainebleau) Pierre Allain défend l’escalade comme discipline autonome : « Ce n’est pas uniquement en vue de courses en montagne que nous allons à Bleau et que nous y grimpons, c’est même surtout parce que nous en faisons un jeu qui nous passionne en lui-même. »

La Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) — proche du Parti communiste — crée en 1953 une « spécialité montagne » pour « rabaisser l’alpinisme au rang d’un sport comme les autres » et, ce (…) Lire la suite sur Monde Diplomatique …