Par Randonnée

Portrait de l’alpiniste William Bon Mardion

ski alpinismeReportage sur le champion du monde de ski alpinisme et employé de la coopérative de Beaufort, William Bon Mardion. William Bon Mardion est un skieur alpiniste français.
Il est né et vit à Arêches, où il est membre du Club Multisports Arêches-Beaufort.

Sportif accompli et véritable force de la nature, William a d’abord été athlète de haut niveau en ski alpin, avant de se rediriger vers le ski-alpinisme, une discipline le rapprochant de ses origines.
« C’est un peu une tradition locale et familiale : j’habite à Arêches et mon oncle a gagné la 1ère Pierra Menta…ça donne des idées ! »

Débutant par quelques petites courses locales, William est vite rattrapé par la passion.
« J’aime le plaisir d’être en montagne, le goût de l’effort et les nombreux moments d’évasion que nous offre le ski-alpinisme. »

Le jeune homme s’attaque très vite aux courses de plus grande ampleur jusqu’à ses premières sélections en équipe de France.
« Depuis tout petit, j’ai le goût de la compétition et quand ça marche, ce n’est que du bonheur ! »

Aujourd’hui, William allie entraînement intensif et travail (ramasseur caviste à la coopérative laitière du Beaufortain). Et durant ses loisirs, il reste toujours au contact de la montagne, de la nature (randos, voyages, escalade, pêche, planche à voile…), et des gens qu’il aime.

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Il escalade les glaciers du Kilimandjaro

kilimandjaro Will GaddWill Gadd s’est rendu sur les sommets du Kilimandjaro pour escalader des glaciers vraiment exceptionnels. Découvrez son récit.

Si faire de l’escalade de glace n’est déjà pas facile, imaginez la difficulté de le faire à presque 6 000 mètres d’altitudes. Will Gadd, s’est rendu au sommet de l’Afrique, sur le Kilimandjaro, à la recherche de ces glaciers en voie de disparition.

En effet, ces glaces sint présentes depuis 12 000 ans et d’ici 2020, ces glaces auront totalement disparues. Avant lui, Reinhold Messner avait escaladé quelques parcelles de glaces en 1978. Il s’agit donc d’un exploit unique, qui ne sera probablement jamais égalé.

Après avoir mis une semaine en randonnée pour parvenir aux abords du Kilimandjaro, ajoutée aux longues escalades, Gadd se voit heurter un autre défi : celui de l’altitude. «  A 6000 mètres, c’est difficile de marcher » témoigne-t-il. Mais la vision qu’ils ont eu en arrivant valait le détour. C’était comme des « Ailes de glace émergeant du sable chaud…comme des icebergs sur une plage tropicale ! ». En plus de cela, il faut ajouter les températures négatives la nuit et bien au-dessus de la moyenne la journée.

« J’ai escaladé beaucoup de glace, mais celle-là était la dernière de son espèce. Les glaciers ne sont plus que de maigres résidus, vraiment à l’agonie. Je me sentais très chanceux d’être là. » Conclut-il.

Source: e-adrenaline.fr

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Coupe du monde de ski alpinisme 2015

Ski alpinisme 2014Kilian Jornet a remporté les deux épreuves de la coupe du monde de ski alpinisme à Font Blanca en Andorre le week-end dernier. L’occasion de revenir en vidéo et photos sur cette étape. L’année commence en fanfare pour l’Espagnol Kilian Jornet. Après avoir établi le nouveau record de vitesse sur l’Aconcagua en Argentine,  » l’extraterrestre  » du trail a entamé la nouvelle saison de coupe du monde de ski alpinisme. Deuxième au classement général en 2014, le Catalan joue la gagne cette année. Lors du week-end d’ouverture de la coupe du monde, Kilian Jornet s’est imposé sur la vertical race. Les 24 et 25 janvier derniers, Font Blanca en Andorre accueillait la deuxième étape où la Française Laëtitia Roux s’est illustrée sur les deux courses au programme (individuel et vertical race). Chez les hommes, c’est Kilian Jornet qui réalisait le même exploit que la Tricolore. Revivez ce deuxième week-end de compétition en vidéo et photos ci-dessous. À lire également : Coupe du monde de ski alpinisme 2015, Kilian Jornet en vidéo à Puy Saint Vincent.

Vidéo highlights de la vertical race de Font Blanca à Andorre

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Décès de l’alpiniste Paul Keller

Paul KellerPaul Keller, pasteur et guide de haute-montagne, est décédé le mercredi 21 janvier à Grenoble. Il reste l’une des figures de l’alpinisme et de l’Église Réformée en Briançonnais et à Grenoble. Paul Keller, né en 1926 au Gabon, où son père Jean Keller était pasteur et missionnaire, est décédé le 21 janvier à Grenoble. La vie de cet homme d’exception à la fois pasteur et guide de haute montagne est profondément attachée au Briançonnais où il revenait régulièrement dans son chalet de Puy Saint Vincent.

À Strasbourg, lors de ses études de théologie, il suit les enseignement du philosophe Paul Ricoeur, et devient pasteur de l’église réformée du Briançonnais de 1951 à 1962 puis à Grenoble jusqu’en 1972. Tout en exerçant son ministère de pasteur du Queyras, de Freissinières et de L’Argentière, il devient guide de haute montagne et est l’auteur de plusieurs premières dans le massif des Ecrins.

Il participe aux expéditions dans l’Himalaya et réussit avec Guido Magnone la 1ère de la Tour Muztagh (7284 m) puis la célèbre 1ère ascension du Jannu (7773 m) en 1962 avec Lionel Terray. Il devient président du Syndicat National des Guides de Haute Montagne de 1976 à 1979 ainsi que professeur de théologie à la faculté de Montpellier (1973-1990).

Militant engagé à Grenoble notamment au sein de « un toit pour tous » qu’il présidait et de « Grenoble Objectif Citoyenneté », il fut membre du Conseil d’Administration du Parc National des Ecrins.

Ses dernières apparitions publiques en Briançonnais furent la présentation de son livre « la montagne oubliée » lors du rassemblement des glaciairistes de L’Argentière en 2005. En 2009, Joël Giraud lui avait demandé de présider la cérémonie d’inauguration de la statue de Whymper à l’occasion du 100ème anniversaire du bureau des guides des Ecrins.

Le président du Conseil National de la Montagne et député-maire de L’Argentière-La Bessée tient ce jour à saluer un homme dont « l’humilité n’avait d’égale que la force de ses engagements au service des autres et de la montagne ».

Une cérémonie du souvenir aura lieu lundi au centre œcuménique Saint Marc, situé au 6 avenue Malherbe à Grenoble, à 15 heures. Un moment de culte et de témoignages organisé par sa famille.

Source : France 3 région

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Ascension de l’Aconcagua par Kilian Jornet

Kilian JornetAprès une première tentative avortée, le 20 décembre dernier, Kilian Jornet a cette fois réussi son pari de cette fin d’année 2014 : battre le record d’ascension et de descente de l’Aconcagua (6 962m). Son chrono : 12h49.

Il avait annoncé qu’il n’en resterait pas là. « Je considère cette tentative avortée comme un gros entraînement en altitude », avait-il expliqué sur les réseaux sociaux. Stoppé par le vent vendredi 20 décembre lors de sa première tentative de record d’ascension et de descente de l’Aconcagua, Kilian Jornet n’aura donc pas attendu plus de quatre jours avant de repartir à l’assaut du plus haut sommet d’Amérique (6 962m), ce mardi 23 décembre 2014.

Et cette deuxième tentative fut la bonne. Son objectif était donc d’établir le meilleur temps référence sur l’ascension et la descente du colosse argentin. Problème : deux personnes se « disputaient » jusque là le record : le Portugais Carlos Sa avec un chrono de 15h42 en 2013, reconnu par les autorités, et l’Espagnol Jorge Egocheaga qui affirme avoir réussi l’aller retour en 13h46 en 2006, sans que cela soit reconnu officiellement. Finalement, Kilian Jornet a mis tout le monde d’accord, bouclant lui ce parcours en… 12h49 !

Pour réussir son pari, le Catalan a suivi la voie normale, c’est-à-dire qu’il est parti d’Horcones, à 2950 m d’altitude, et a donc avalé 3 962 mètres de dénivelé positif avant de parvenir au sommet… puis de redescendre. Longueur du parcours : 59,85 kilomètres.

Première étape à Plaza des Mulas après 23 km et 1 400 m de dénivelé positif avalés en 3h15. C’est ici que la majorité des expéditions débutent l’ascension pouvant durer jusqu’à 4 jours. Kilian lui, s’arrête 15 minutes pour boire et manger : « Mon idée était de monter tranquillement, en essayant de me préserver pour la descente. J’ai donc décidé de m’arrêter, de me reposer et de récupérer pour la partie suivante. »

L’ascension se poursuit et les premières difficultés se font ressentir vers 6 500 mètres pour le coureur espagnol : « À partir de là, j’ai commencé à ressentir l’altitude. J’avais des problèmes d’équilibre et je n’arrêtais pas de glisser sur la neige gelée. J’ai donc décidé d’avancer doucement, en sachant qu’il me restait encore un long chemin à parcourir. »

Il atteint finalement le sommet après 8h45 d’effort et s’accorde une petite pause de quinze minutes : « J’en ai profité pour reprendre des forces avant la descente. Le sommet, c’est le point culminant de tout le travail accompli les jours précédents. J’ai également pu apprécier la vue incroyable que l’on a de là-haut de la face sud de l’Aconcagua ! »

Une descente qui ne sera pas une partie de plaisir même si le record est à la clé : « J’ai souffert de l’altitude jusqu’à Plaza de Mulas. Je continuais à perdre l’équilibre : on aurait dit que mes muscles ne voulaient pas suivre ma tête et me faisaient trébucher. En arrivant au camp de base, je me suis arrêté pendant vingt minutes. J’ai mangé et je me suis bien hydraté. Je me suis senti mieux. De là, il ne me restait que de la descente jusqu’à Horcones, où j’ai enfin pu courir avant de finir en marchant un bon moment. »
Malgré ces difficultés il s’empressait de relativiser : « Après tout, c’est aussi de ces moments de joie et de souffrance que l’on se souvient ».

Comme à son habitude, Kilian Jornet a également très rapidement partagé la nouvelle sur les réseaux sociaux, commentant ainsi son exploit : « Un rêve qui devient réalité. Merci à tous ! ».

Rappelons que cette tentative se déroulait dans le cadre du projet Summits of my Life du Catalan qui l’a déjà vu établir le record du Mont-Blanc en juillet 2013, puis celui du Cervin un mois plus tard, et celui du Mt McKinley en juin dernier.

Reste le Mt Elbrouz, qui lui a résisté en septembre 2013… Et l’Everest, auquel il ne s’est pas encore attaqué.

Source: lepape-info.com

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Alpinisme au Hohneck (Vosges)

Vosges alpinismePetite dimanche en Alsace avec les amis pour faire quelques voies d’api hivernal dans les Vosges. Le Hohneck, troisième sommet du massif des Vosges avec 1 363 mètres d’altitude, domine la ligne de crêtes qui sépare l’Alsace de la Lorraine. Il constitue le point culminant de cette dernière région. En contrebas du sommet est aménagée la station de ski de La Bresse Hohneck. Un ballon voisin, situé à 1,5 kilomètre à l’est et culminant à 1 289 mètres, est dénommé Petit Hohneck.

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Alpinisme dans les Hautes Vosges

atelier-alpinismeDepuis très longtemps, le CAF des Hautes Vosges organise chaque hiver un stage d’alpinisme hivernal de deux ou trois jours sur le massif du Hohneck. D’année en année, les conditions météorologiques changent allant de la pluie au grand froid, créant ainsi pour chaque édition, une ambiance inoubliable……..

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Interview avec une guide de haute montagne

Marion PoitevinA l’occasion de Montagne En Scène, le festival de films de montagne qui parcourt la France, Marion Poitevin, une guide de haute montagne nous parle de ses projets, du film « Beyond good and Evil » et de son métier de guide . Rendez-vous le 10 novembre à Paris pour la première étape !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Marion Poitevin, je suis instructeur à l’école militaire de haute montagne à Chamonix et j’ai fini mon diplôme de guide de haute montagne la semaine dernière

Etait-ce une vocation pour toi d’être guide ?

Non j’avais fait des études de langue, j’ai habité aux Etats-Unis, en Allemagne, puis deux ans à Grenoble, et je suis venue à Chamonix parce que je voulais faire du ski alors j’ai trouvé des petits jobs. Puis de fil en aiguille et à force d’aimer aller en montagne j’avais la liste de course requise pour l’aspi. Comme je ne savais pas exactement comment m’orienter j’ai passé ce diplôme, c’était toujours ça de pris. Ensuite je suis rentrée à l’armée comme instructeur. Pour l’instant je suis plus formateur que guide mais parfois j’emmène des clients au Mont Blanc ; je fais du guidage classique mais surtout de la formation.

Cela te plait d’emmener des clients au Mont-Blanc ou sur d’autres courses ? Ou tu préfères former les militaires à l’EMHM ?

C’est bien de faire les deux en fait, de varier, parce que quand tu as toujours des touristes qui ne connaissent rien à la montagne, au bout d’un moment c’est un peu long ! C’est sympa de leur faire découvrir le milieu mais ce n’est pas le même rythme, tu ne peux pas faire les mêmes courses. La formation, d’un autre côté, c’est vrai que c’est plus fatiguant parce que le niveau est plus haut donc tu es obligé d’être plus prêt, de préparer tes cours, physiquement d’être plus présent…

Quand tu emmènes des clients en montagne sur des courses qui ne sont pas évidentes, tu ressens vraiment une différence par rapport aux courses que tu réalises entre copains et où tu fais les choses pour toi ?

Oui ce n’est pas pareil, tu as surtout la responsabilité de l’autre. Avec un copain tu t’en fiches qu’il se fasse… enfin ne t’en fiches pas qu’il se fasse mal mais si à un moment il se fait mal ce n’est pas forcément de ta faute. Lorsque tu emmènes quelqu’un en montagne tu es responsable de lui quitte à parfois l’infantiliser et faire ce qu’il faut à sa place pour être sûr qu’il rentre sain et sauf … Il faut faire un peu la maman parfois.

 

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