Le projet de camp Nicolas Vanier à Vassieux-en-Vercors

Les pancartes sont déjà implantées au bord de la route. Elles indiquent le chemin, à l’écart du bourg de Vassieux, au lieu-dit l’Echauda, droit vers « Le camp Nicolas Vanier », invitant à « apprendre à vivre en respectant la nature ». « Le but est que les gens repartent d’ici en ayant pris conscience de la réalité des choses », développe Nicolas Vanier.

Il met en avant la disparition des forêts sous « 24 ans » ou encore celle des poissons « sous 18 ans ». Panneaux photovoltaïques, récupérateurs d’eau, potager bio, toilettes sèches. « Ici tout passera par le prisme de l’écologisme ». Les contours du projet s’affinent en même temps que la date d’ouverture, prévue pour le début de la saison hivernale approche.

« Je suis observé »

Et que Nicolas Vanier se frotte aux affres de l’entreuprenariat. « Là, je suis dans le concret, estime-t-il. Je me rends compte des difficultés et des inconvénients ». Notamment des barrières administratives. Des démarches qui le faisaient enchaîner les réunions, vendredi, à Vassieux, pour débloquer l’installation d’une douzaine de cabanes dans une zone pour lors non constructible. « Je veux tout faire dans la légalité car je sais que je suis observé », indique l’auteur du film « Loup », qui sortira en décembre.

Une des multiples activités qui l’éloignera la majeure partie du temps de son camp de base français. Deux mushers s’y installeront le temps de la saison hivernale, alors que l’été, le cheval prendrait le relais pour générer une activité annuelle. Nicolas Vanier viendra dans la Drôme pour entraîner ses chiens, qu’il a rapatriés du Québec, où il a revendu son affaire.

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