L'agroalimentaire en Algérie

Avec un volume avoisinant 40% du produit intérieur brut (PIB) et 1,6 million d’emplois assurés, la branche agroalimentaire a de quoi bien se porter. Les acteurs de la filière se concertent dans le cadre du programme EnACT qui regroupe l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie.
En réunissant, hier, des entreprises des cinq pays membres de l’EnACT, le Centre du commerce international a ouvert le débat sur les opportunités d’échanges et de partenariats. C’est dans cet esprit que se tient le forum régional. Il offre aux entreprises activant dans le domaine de l’agroalimentaire d’explorer la possibilité d’étendre leur champ d’intervention et de se laisser tenter par de nouveaux marchés.
Le secrétaire général du ministère du Commerce, présent à cette rencontre, a rappelé que le programme EnAct de renforcement des capacités commerciales des pays arabes permettra d’examiner toutes les possibilités de partenariat rappelant qu’il était un exemple de  coopération réussi au niveau. Le Canada, qui soutient cette initiative, a, par la voix de son ambassadeur, rappelé tous les avantages qu’offre le programme en question, soulignant toutes les opportunités qui peuvent être saisies puisque le Canada a des besoins en matière de fruits et de légumes, par exemple, sachant que la production au Canada n’est possible que pendant quelques mois à cause du climat.
L’ambassadeur du Canada croit en une possibilité de l’accroissement du partenariat avec les pays de la région Mena. Depuis l’Algérie, le Canada importe déjà des eaux minérales, du sucre, des dattes et des vins et n’écarte pas la possibilité de rallonger cette liste.
Les participants au forum régional ont, quant à eux, eu deux jours pour prendre connaissance des opportunités qui s’offrent à eux à travers des discussions concrètes et pratiques notamment au sujet de la possibilité de nouer un partenariat avec la Turquie en tant que hub régional pour la promotion des exportations vers les pays d’Asie centrale. Ils ont également pris part à un atelier sur l’adaptation des produits et le marketing des produits agroalimentaires pour l’exportation vers le marché nord-américain.
 
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