Exercices de secours sur avalanche en montagne

Un test de secours sur avalanche a eu lieu, grandeur nature, cette semaine à Artouste. La coordination est primordiale pour assurer une réaction rapide et efficace des équipes.« Sept raquettistes ont été emportés par une coulée ». 11 heures mercredi matin. Le lieutenant des pompiers Didier Isson fait un rapide briefing à ses troupes qui l’écoutent en silence, à quelques dizaines de mètres de la télécabine de la Sagette.

L’exercice de secours sur avalanche va débuter sur un terrain de 500 m² spécialement aménagé. Sept caches, dans lesquelles ont été placés des mannequins équipés de systèmes de localisation ou des personnes bien vivantes, ont été aménagées. Comme le précise, le lieutenant Isson, « il y a différentes phases à respecter. Il faut que ce soit fait en ordre ». Question de survie.

25 % de chance de survie au bout d’un quart d’heure

« Si une personne ensevelie n’est pas décédée par le traumatisme ou noyée par la neige, il ne lui reste que 25 % de chances de survie au bout d’un quart d’heure », reprend le spécialiste.

 

 

Les oreilles sont d’autant plus attentives qu’il s’agit d’une première pour certains présents. Si les quatre équipes de maîtres-chiens avalanche des sapeurs pompiers du département sont aguerries, d’autres équipes cynotechniques le sont moins : venues de Paris, Bordeaux, Toulouse, Cahors, ou encore de la sécurité civile de Brignolles (Var), elles sont en stage pendant trois jours dans le massif montagneux. Si leurs chiens sont spécialisés dans la recherche de disparus ensevelis dans les décombres, la reconnaissance dans la neige est une nouveauté. Pas seulement pour eux. Qu’ils soient moniteurs de ski ou personnels des remontées mécaniques, l’effectif de la station d’Artouste est associé à ces exercices. Une dizaine de membres a participé hier, notamment pour former les équipes de sondeurs munis de longues piques.

 

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