Effondrement du vivant

Le dernier rapport de l’IPBES parle d’un « taux d’extinction des espèces sans précédent ». Des chercheurs américains parviennent à bio-imprimer en 3D un système vasculaire et autres actualités scientifiques de la semaine.

Mesurer la perte de la biodiversité
Pour le premier sujet de ce journal, on revient sur le rapport de l’ IPBES sur la biodiversité parue lundi. L’IPBES c’est la plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services éco-systémiques. On la considère comme le GIEC de la biodiversité. Ce rapport a pour objectif de mesurer l’impact de l’activité humaine sur la nature. 140 scientifiques du monde entier ont été mobilisés. Ils ont synthétisé les données et les analyses recensées par l’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. C’est l’étude la plus exhaustive jamais réalisée. Le texte est ferme : l’ampleur de la destruction du vivant est plus grave qu’on ne le pensait : sur les 8 millions d’espèces animales et végétales recensées, environ 1 million d’espèces sont menacées d’extinction au cours des prochaines décennies. Ce taux d’extinction est « sans précédent » et il s’accélère.

Deux choses sortent de ce rapport très clairement : 40 % d’espèces d’amphibiens sont menacées, ainsi que 33 % des récifs coralliens, ils sont les premiers écosystèmes qui risquent d’être fortement endommagés. Dans cette étude, les causes de cet effondrement ont été hiérarchisées et modélisées.

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