Documentaire: survie dans les Andes

En octobre 1972, un avion uruguayen transportant 45 passagers en direction de la capitale du Chili s’écrase dans les Andes. Les 16 survivants de la catastrophe seront retrouvés 72 jours plus tard, à la veille de Noël. Dans ce documentaire agrémenté de scènes de reconstitution et de témoignages d’experts, Fernando Parrado, l’un des deux hommes qui ont rendu possible le sauvetage de ses compagnons d’infortune, revient en détails sur cette incroyable histoire.

L’histoire des miraculés du crash aérien des Andes a fait l’objet de nombreux documentaires avant celui de Brad Osbourne, mais le réalisateur a eu l’idée de la raconter pour la première fois du point de vue de Nando Parrado. Le témoignage du rescapé, qui a d’ailleurs sorti un livre sur sa tragique aventure en 2005, est complété par les interventions d’autres survivants, dont Roberto Canessa, et d’experts en alpinisme.

Dans la banlieue chic de Montevideo, la capitale de l’Uruguay, une équipe de jeunes rugbymen amateurs, accompagnés de membres de leur famille et d’amis, prennent l’avion le vendredi 13 octobre 1972, direction Santiago. Ils sont attendus dans la capitale du Chili pour y jouer un match… mais ils n’arriveront jamais à destination. Le petit appareil de l’armée de l’air uruguayenne, pourtant aux mains d’un pilote expérimenté, s’écrase au beau milieu de la cordillère des Andes. Sur les 45 passagers, seuls 16 d’entre eux survivent. Leur calvaire ne fait que commencer. Après un coma de trois jours, Fernando, dit « Nando », Parrado, jeune joueur de rugby de 20 ans, se réveille et découvre que sa mère est morte. Gracvement blessée, sa sœur décédera à son tour quelques jours plus tard. Tout comme les autres survivants, il sait que ses chances de se sortir de ce cauchemar sont faibles, entre le manque de nourriture et des conditions météorologiques très dures. Surtout que les secours décident d’abandonner les recherches au bout de dix jours, ainsi que tous l’apprennent par la radio. Néanmoins, Nando décide de se battre pour rester en vie. En compagnie de Roberto Canessa, un autre joueur de l’équipe, le jeune homme parviendra à franchir une bonne partie de la cordillère simplement chaussé d’une paire de baskets et à alerter les secours, sauvant la vie au petit groupe resté sur les lieux du crash. Entre-temps, les 16 miraculés auront dû se nourrir de chair humaine pour survivre.