Par La Rando

La dictature de Morsi en Egypte

Vive tension au pays du Nil. Une année seulement après son élection à la tête de l’Egypte, le président islamiste Mohamed Morsi dirige un pays au bord de la rupture. Il est de plus en plus contesté par un mouvement d’opposition regroupant plusieurs partis et groupes sociaux.

Accusé d’avoir renié les engagements qu’il avait pris durant sa campagne électorale, Mohamed Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans, cristallise la colère des Egyptiens. Son rejet est massif et son départ est fermement revendiqué.
Le mouvement Tamarod (rébellion), fer de lance de la contestation, qui a rassemblé 15 millions de signatures, réclame le départ du président Morsi et demande une élection présidentielle anticipée. Ce mouvement, qui a pris la forme d’une désobéissance civile, a lancé depuis des semaines une opération à travers les campagnes et dans les villes du pays, qui a donné corps au sentiment de rejet de la politique menée par Morsi, souvent inspirée par la confrérie des Frères musulmans.

D’extractions politique et sociale diverses, les membres du mouvement Tamarod, qui préparent une mobilisation générale pour dimanche 30 juin, revendiquent «le départ de Morsi, la tenue d’une élection présidentielle anticipée, confier la gestion des affaires du pays à la Cour constitutionnelle et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, prélude à une période de transition pour se réapproprier la révolution égyptienne que les Frères musulmans veulent confisquer. Lire la suite sur El Watan…

Par La Rando

Affrontements en Egypte

LE CAIRE — Une personne a été tuée dimanche devant la cathédrale Saint-Marc du Caire dans les violences qui ont suivi les funérailles de quatre Coptes (chrétiens d’Egypte), pendant lesquelles des slogans contre le président islamiste Mohamed Morsi ont été lancés.
De nouveaux affrontements ont en outre éclaté dans la soirée entre musulmans et chrétiens à Al-Khoussous, au nord du Caire, où les quatre chrétiens ainsi qu’un musulman avaient été tués il y a deux jours, selon la police.
Au Caire, la police anti-émeutes, déployée devant le portail principal de la cathédrale Saint-Marc, a tiré des grenades lacrymogènes sur le lieu de culte, ont rapporté des journalistes de l’AFP.
Des civils, en majorité des habitants du quartier, étaient postés derrière les policiers et échangeaient pierres, bouteilles et bombes incendiaires avec des jeunes positionnés sur le toit de bâtiments situés dans l’enceinte de la cathédrale.
Une personne a été tuée par des tirs de chevrotine au visage pendant ces heurts qui ont suivi les funérailles des quatre Coptes, a indiqué Mohammed Soltane, le chef des services de secours. Lire la suite sur Google Actualités