Par La Rando

Au Qatar, on se bouscule pour des contrats

Entre complexité et contradictions! Que veut le Qatar? Tandis que ses ambitions internationales désta­bilisent, ses méga-projets d’in­frastructures domestiques, eux, ­rassemblent. Des dizaines de délégations, des centaines d’entreprises convergent à Doha pour s’arroger une part de l’énorme gâteau que l’émirat pose sur la table. Quelque 225 milliards de dollars de mandats sont à prendre, à moyen terme. Et le rythme s’accélère, puisqu’en 2022 le Qatar accueille la Coupe du monde, et qu’en l’état, la capitale ressemble à un grand chantier ensablé. Des grues par centaines, quelques routes principales, un trafic pas si dense mais mal régulé. Des quartiers biens finis avec pelouses verdoyantes, et d’autres qui restent parsemés de pavillons aux allures provisoires. Fin janvier, une dizaine d’entrepreneurs suisses ont voulu défricher les intentions du petit Etat aux mille et une opportunités. Emmenés par l’office de promotion des exportations (OSEC), ils y ont découvert un marché ouvert et complexe, ambitieux et convoité.

L’équité intergénérationnelle
«Comment faire en sorte que les ressources d’aujourd’hui soient transformées en ressources pour les générations futures? On travaille pour l’équité intergénérationnelle.» Voici comment, formellement, l’émirat, plus précisément Frank Harrigan, justifie la stratégie nationale.
Pour en savoir plus, l’Australien, responsable du développement économique qatari renvoie à trois lettres et une date: QNV 2030, pour «Qatar National Vision» 2030. Des ambitions économiques, sociales, environnementales et humaines détaillées qui s’étalent dans le document de 290 pages.
Dans les faits, le Qatar veut s’émanciper des hydrocarbures. Les priorités: le développement des activités liées au raffinage et à la liquéfaction du gaz… Et sinon? la ­finance, les techniques environnementales ou la R&D, dans la santé ou les télécoms. Mais le Qatar a aussi des ambitions plus clinquantes. «Il y a des projets dans l’aérospatiale, bien que ce ne soit pas viable», dixit Frank Harrigan.

Sur le papier, transparent
La santé, la recherche et les «greentechs». Les Suisses ont bien noté. «Et maintenant, comment procéder?» a demandé Daniel Küng, directeur de l’OSEC. «Il faut s’adresser au Ministère du commerce, en tout cas pour les grands projets», hésite Frank Harrigan. Les responsables de l’organisation de la Coupe du monde, eux, n’ont même pas voulu savoir ce que les Suisses savaient bien faire. Ils les ont invités à s’inscrire sur leur site internet, «qui n’existe pas encore, mais bientôt».
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Par La Rando

ASMEX au Qatar

En marge de l’annonce de la présentation prochaine des contours de son plan d’action triennal, l’Asmex a tenu à présenter les différentes manifestations et rencontres qu’elle a effectué depuis le début de l’année. L’ASMEX (Association marocaine des exportateurs) entame sa mue. Un plan d’action triennal s’étalant sur la période 2013-2015 vient d’être finalisé et sera communiqué très prochainement. Hassan Sentissi El Idrissi, fraîchement élu président de l’association, a commencé par constituer les instances dirigeantes de l’association, le conseil d’administration ainsi que le bureau exécutif, dont les membres seront publiquement présentés dans les prochains jours. « Le président de l’ASMEX a également remis à jour les dossiers urgents en cours, dont le suivi Lire la suite « ASMEX au Qatar »

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Le business de la pétrochimie au Qatar

Le fonds souverain du Qatar prévoit désormais d’investir jusqu’à 10 milliards de dollars (7,5 milliards d’euros) en Malaisie, dont la moitié pourrait être consacrée à un projet de complexe pétrochimique. »Nous menons des discussions à ce sujet. Nous pourrions investir jusqu’à cinq milliards de dollars dans les trois à quatre prochaines années dans des projets de pétrochimie », a déclaré mardi à la presse le vice-président de la Qatar Holding, Hussein Ali al Abdoulla, à Kuala Lumpur. Lire la suite « Le business de la pétrochimie au Qatar »