Par La Rando

L'économie du Koweït en 2016

Le Koweït a annoncé avoir enregistré son premier déficit budgétaire après 16 ans de confortables excédents en raison de la dégringolade des prix du pétrole dont il tire l’essentiel de ses revenus. Le déficit pour l’exercice fiscal 2015/16 qui s’est achevé le 31 mars a atteint 4,6 milliards de dinars (15,3 milliards de dollars), a précisé le ministre des Finances Anas al-Saleh dans une déclaration publiée tard lundi par l’agence officielle Kuna. Lire la suite « L'économie du Koweït en 2016 »

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Finance: le « AA » du Koweït

Standard & Poor’s a confirmé la notation souveraine « AA » long terme du Koweït, assortie d’une perspective « stable ». La solidité de la notation du pays repose sur ses ressources pétrolières et gazières, qui continuent de soutenir ses balances commerciale et externe. Jusqu’à présent, cela suffit à compenser les risques liés à une économie peu diversifiée, une organisation politique imprévisible et aux tensions géopolitiques régionales.

Source: fortuneo.fr

Par La Rando

Crise économique au Koweït ?

Le Koweït, riche émirat pétrolier du Golfe, a prévenu lundi que le régime d’Etat-providence, assurant la quasi-gratuité des services publics, ne peut plus perdurer et que les temps avaient changé. « Un fait dont chacun doit être conscient, c’est que le système de l’Etat-providence auquel les Koweïtiens se sont habitués ne peut plus perdurer », a déclaré le Premier ministre, cheikh Jaber Moubarak Al-Sabah, en présentant le programme de son gouvernement au Parlement.

Ce programme qui court jusqu’à l’année fiscale 2016/2017 prévoit de reconsidérer les subventions et charges des services publics, et d’imposer un système de taxation dans un pays qui tire 94% de ses revenus des recettes pétrolières et où salariés et sociétés ne paient pas d’impôts.

Le gouvernement a promis aussi de réduire les dépenses publiques, notamment les dépenses courantes qui incluent les salaires, les subventions et la défense.

Le ministre des Finances, Salem Abdel Aziz Al-Sabah, a indiqué la semaine dernière que les dépenses courantes constituaient 85% du budget de l’Etat.

Le gouvernement a averti que si l’Etat-providence se maintenait, l’émirat, membre de l’Opep, commencerait dès 2021 à accuser de vrais déficits budgétaires qui, accumulés, pourraient atteindre 414 milliards de dinars (1 600 milliards de dollars) en 2035.

Il a souligné l’urgence de réduire les subventions sur les prix du carburant, de l’électricité et de l’eau et d’augmenter les redevances sur les services publics, offerts aux citoyens koweïtiens gratuitement ou à des tarifs largement subventionnés.

Ainsi, les prix des produits pétroliers n’ont pas changé au cours des 15 dernières années, et l’électricité est offerte aux citoyens et aux 2,7 millions de résidents étrangers à moins de 5% de son coût, selon des statistiques du gouvernement.

Début octobre, le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté le Koweït à réduire ses dépenses publiques, qui ont triplé en 7 ans, pour parer aux risques d’une baisse des cours du brut.

Selon des statistiques du ministère des Finances, les dépenses publiques entre l’exercice fiscal de 2005/2006 et celui de 2012/2013 ont bondi de 24,4 milliards à 68,2 milliards de dollars alors que les salaires dans la fonction publique sont passés de 6,7 milliards à 17 milliards de dollars.

Durant la même période, les recettes pétrolières ont plus que doublé, passant de 45,9 milliards à 106 milliards de dollars.

Le Koweït a enregistré, au cours des 13 dernières années, des excédents budgétaires, cumulés à 300 milliards de dollars, alors que les avoirs de son fonds souverain ont augmenté à plus de 400 milliards de dollars.

Son PIB nominal a augmenté à 184,5 milliards de dollars l’an dernier, contre 160,7 milliards de dollars en 2011, selon le FMI.

Source: Romandie.com