Par La Rando

Les origines de la finance islamique

Les origines de la finance islamique remontent à l’interdiction par l’Islam de l’usure, appelée en arabe ribā (de rabā, augmenter). Il faut attendre le début des années 60 pour voir naître la première expérience d’une banque islamique, Mit Ghamr Saving Bank, avant que l’OCI n’impulsa la création de la Banque Islamique de Développement (BID) en 1975. Depuis lors, c’est à une véritable industrie de la finance islamique qu’on est en train de voir se déployer, presque partout, dans le monde, depuis l’Asie jusqu’à Londres en passant par l’Afrique… Rétrospective d’une saga à nulle autre pareille.   Lire la suite « Les origines de la finance islamique »

Par La Rando

Finance islamique au Maghreb, quel marché et quelles perspectives?

Finance & Ethique reçoit Mohamed DAMAK, responsable mondial de la finance islamique au sein de l’agence de notation Standard & Poor’s, pour parler du développement de la finance islamique dans les pays du Maghreb. Quel marché pour la finance islamique dans ces pays, quel impact pour leur économie, quelles perspectives de développement? Autan de questions cruciales qui sont abordées avec l’invité. Lire la suite « Finance islamique au Maghreb, quel marché et quelles perspectives? »

Par La Rando

La finance islamique dans le monde prospère

Koweït – La finance islamique, qui prohibe l’intérêt assimilé à l’usure, a doublé en volume en quatre ans à 2.000 milliards de dollars, et les perspectives de développement de cette activité soucieuse d’éthique religieuse apparaissent sans limite, estiment des experts. Des clients koweïtiens au comptoir d’une banque dans un centre commercial à Koweit City, le 19 novembre 2014. La finance islamique a profité, pour se développer, de sa souplesse, de son ancrage à l’économie réelle et de l’interdiction de transactions spéculatives. Lire la suite « La finance islamique dans le monde prospère »
Par La Rando

L’industrie islamique de Dubaï

Le conseil d’administration du Centre de développement de l’économie islamique de Dubaï (DIEDC) a examiné les initiatives du gouvernement visant à faire de Dubaï la capitale de l’économie islamique, comme envisagée par Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-président et Premier ministre des Emirats Arabes Unis et Souverain de Dubaï.
La réunion, en ligne avec les directives de Cheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Prince héritier de Dubaï et Président du Conseil exécutif de Dubaï, était présidée par Mohammed Abdullah Al Gergawi, Président du Bureau exécutif de Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Président du Conseil de la DIEDC et Ministre émirien des Affaires du Cabinet.
Il déclare : “Nous avons de grandes attentes pour l’économie islamique et nous devons nous engager à concentrer nos énergies vers des objectifs spécifiques, devenant un modèle unique au monde pour les différents secteurs de l’économie islamique.’’
Abdullah Mohammed Al Awar, CEO du DIEDC, a donné un exposé détaillé sur les activités du centre pendant le premier semestre de 2014 et des initiatives mises en œuvre par la municipalité de Dubaï, le Département du Développement économique (DED), Tecom Investments et Dubai Silicon Oasis afin de soutenir le projet.
Pour Issa Kazim, Secrétaire général du DIEDC, “Les initiatives qui ont été mises en place avec succès améliorent la crédibilité de Dubaï en tant que centre financier mondial, et attirent de nouvelles opportunités d’investissement qui permettront de définir une économie islamique prospère.”
Il ajoute : « Les solides piliers stratégiques du DIEDC couvrent différents secteurs économiques clés et donnent Dubaï une longueur d’avance dans les efforts pour se transformer en une capitale mondiale de l’économie islamique. L’économie islamique contribuera sans aucun doute de manière significative à la performance financière de Dubaï et accéléra la croissance du PIB dans les années à venir. »
Le conseil a approuvé la proposition de la DED d’établir un centre mondial pour la gouvernance des institutions et des organisations islamiques.
Le DED a également recommandé la création de partenariats mondiaux pour positionner l’émirat comme une entreprise de fabrication et de redistribution de produits halal.
Malek Al Malek, directeur général de Tecom Business Parks a proposé un «incubateur d’entreprises» pour les entrepreneurs et les PME dans le domaine de l’économie islamique numérique. Le conseil DIEDC, pour sa part, a recommandé la formation d’un comité de la charia pour offrir conseil et l’accréditation des contenus numériques. Tecom Investments a également présenté un plan pour identifier et développer un cluster spécifique pour la mise en place d’industries halal dans Dubai Industrial City.
Dr Mohammed Al Zarouni, vice-président et CEO de la Silicon Oasis Authority de Dubaï, a également présenté un plan visant à établir une pépinière d’entreprises pour soutenir les entrepreneurs et les PME dans l’espace de l’économie numérique islamique, tandis que d’autres propositions concernent la création d’un environnement favorable pour les entreprises et l’accréditation des normes alimentaires. 

Source: Khaleej Times