Par La Rando

Ce bahreïni sans papier

Jehad Khalaf est né au Maroc d’une mère marocaine et d’un père bahreïni. Mais ses parents ont divorcé avant sa venue au monde. Considéré comme apatride depuis sa naissance, il est sur le point d’obtenir la nationalité bahreïnie après 28 années de calvaire.
Jehad Khalaf peut enfin bénéficier de la citoyenneté ! Cet homme, né il y a 28 ans au Maroc, a passé toute sa vie sans avoir aucune nationalité. Sa mère Thuraya Lafrat, mariée à un Bahreïni, a en effet divorcé bien avant sa naissance et quitté ce pays du Golfe. Lorsqu’elle est revenue dans le royaume, son fils ne pouvait pas prétendre à la citoyenneté marocaine. Il a ainsi vécu en étant considéré commme  »apatride » pendant 28 ans.

Selon GulfsDailyNews, Jehad Khalaf pourrait enfin obtenir la nationalité bahreïnie la semaine prochaine. Son cas est étudié depuis plusieurs années au Bahreïn. En 2008, il avait déposé une demande de nationalité et a contacté le cabinet Isa Ebrahim à travers un groupe de défense des droits de l’homme basé au Maroc. Toujours d’après, GulfsDailyNews, un tribunal de Bahreïn a statué en sa faveur et Jehad Khalaf, arrivé ce week-end, devrait rencontrer des responsables du ministère de l’Intérieur pour la Nationalité, les Passeports et les Affaires de Résidence (NPRA).

L’obtention de la nationalité retardée par la mort du père de Jehad

Le calvaire de Jehad pourrait être dû au divorce de sa mère marocaine. Sa mère « n’a pas pu l’inscrire en tant que citoyen marocain et obtenir un passeport ou une carte d’identité ». « L’homme a vécu toute sa vie sans identité et a été déclaré apatride », souligne un avocat du cabinet Isa Ebrahim. En 2008, ce cabinet a commencé à travailler sur cette affaire. « Nous avons demandé le numéro de contrat de Mme Lafrat, puis nous avons commencé à travailler sur l’affaire », explique-t-il à GulfDailyNews.

Mais l’obtention de la citoyenneté n’était pas un long fleuve tranquille. « Nous avons authentifié et envoyé tous les documents, y compris le certificat de mariage et de naissance, ainsi que d’autres documents prouvant que Mme Lafrat était marié à un Bahreïni et est restée avec lui », ajoute l’avocat. L’affaire a même atterri au tribunal. « Nous avons déposé une plainte contre les services de l’immigration dans un tribunal civil pour obtenir le droit de M. Khalaf à disposer de la citoyenneté bahreïnie ».  

Mais qu’est-ce-qui a pu faire trainer la demande formulée depuis 2008 ? Selon la même source, le décès du père de Jehad est en la principale cause. « Nous avons été confrontés à des problèmes lorsque le père Bahreïni de M. Khalaf est mort en 2009 », indique l’avocat. « Durant plusieurs audiences, personne ne s’est présenté aux services de l’immigration et nous avons beaucoup souffert. Finalement, nous avons pu soumettre à nouveau tous les documents devant un juge », se réjouit-il. « Nous avons gagné l’affaire et M. Khalaf va finalement avoir son passeport bahreini ». Selon l’avocat, les agents du service de l’immigration ont approuvé ses papiers et vont délivrer ce passeport la semaine prochaine.

Source: Yabiladi.com

Par La Rando

Bahrein-Maroc: entente sur la fonction publique

Un mémorandum d’entente a été signé, jeudi à Rabat, entre le Maroc et le Bahreïn dans le domaine de la fonction publique et la modernisation de l’administration, par le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Mohamed Moubdii, et le ministre d’Etat aux Affaires étrangères du Bahreïn, Ghanim Bin Fadl Al Bouainain.

A cette occasion, les deux ministres ont évoqué les excellentes relations entre le Maroc et le Bahreïn et insisté sur l’importance de consolider les liens de coopération bilatérale dans tous les secteurs, notamment celui de la fonction publique, indique un communiqué du ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration.

En vertu de ce mémorandum d’entente, les deux parties ont convenu de mettre en place un cadre définissant un plan d’action annuel pour promouvoir la coopération bilatérale et l’échange d’expériences dans le domaine précité.

Elles se sont aussi engagées à renforcer les liens de coopération entre l’Ecole nationale d’administration (ENA) et l’Institut de l’administration publique au Bahreïn, en vue de favoriser la qualification des cadres de l’administration et de développer les ressources humaines dans les deux pays.

source: LNT/MAP