Par La Rando

Délai des impayés aux entreprises en Algérie

“On ne peut pas concevoir des cahiers des charges ‘standard’ à tous les types de projets de construction”, a affirmé l’intervenant, avant de dénoncer la complicité à occulter les malveillances, délibérées ou involontaires, instituée à tous les niveaux. La décision d’impartir un délai d’un mois aux maîtres d’ouvrages et aux entreprises de réalisation des projets de développement a été prise mercredi passé par le wali, lors de la réunion qu’il a convoquée dans le but de s’enquérir des préoccupations des entrepreneurs et des organismes techniques concernés par l’exécution des programmes de développement de la wilaya.  Des préoccupations dont les plus importantes ont été mises en exergue par l’intervention du représentant de l’association des entrepreneurs de la wilaya. Ainsi, aura-t-on noté, une grande défaillance réside dans l’élaboration des cahiers des charges.
Souvent, pour ne pas dire toujours, ces documents de base ne mentionnent pas les détails dans le descriptif des travaux à exécuter. Une défaillance dont la conséquence se traduit par l’improvisation de tâches, de moyens ou de matériaux, demandés à la dernière minute à l’organisme réalisateur. “On ne peut pas concevoir des cahiers des charges ‘standard’ à tous les types de projets de construction”, a affirmé l’intervenant, avant de dénoncer la complicité à occulter les malveillances, délibérées ou involontaires, instituées à tous les niveaux.

Sur le même ton, il dénoncera les “casseurs de prix’’ qui, en quête d’argent facile, usent du subterfuge du bradage des offres, rien que pour arracher les marchés pour lesquels ils ne tarderont pas à “implorer’’ des réévaluations afin qu’ils puissent s’en sortir financièrement. À défaut de cahier des charges concis et précis dès le départ, la corporation se plaint du nombre exagéré de modifications introduites, parfois improvisées, au cours de la mise en œuvre des travaux de construction. Dans son intervention, le wali a rappelé que “l’administration n’est pas une épicerie et, par conséquent, elle n’a pas vocation à dégager des économies sur les enveloppes financières que l’État lui a accordées pour le développement”. Ainsi a-t-il interpellé lesdits “casseurs de prix’’ à user de prix en vigueur sur le marché. “Pour un projet de cent milliards, ne me soumissionnez pas à 60 ou  70 milliards, car à ces cours bon marché, c’est au détriment de la qualité que vous pensez réaliser le projet. Mais ne me demandez pas 150 milliards non plus !’’, avait-il souligné en substance.  Autre préoccupation soulevée par la corporation, le règlement, toujours différé de plusieurs mois, voire des années, des avenants.  Un retard préjudiciable, en raison duquel un entrepreneur, harcelé chaque fin de semaine par ses employés, aurait contracté un AVC (accident vasculaire cérébral) dont il ne s’est pas remis depuis plus de deux ans.

Source: Liberte Algerie

Par La Rando

Nouvelles mesures encourageant l’investissement en Algérie

Les nouvelles mesures encourageant l’investissement contenues dans la loi de finances 2013 ont été au centre des débats lors d’une rencontre régionale organisée, lundi à Oran, par la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO) en présence d’experts et de représentants de différents organismes financiers.Pour le wali d’Oran, Abdelmalek Boudiaf, « l’investissement constitue l’avenir de toute métropole, d’où l’importance de renforcer cette activité et de lever tous les problèmes lui faisant face, pour permettre aux investisseurs de participer à la construction de la ville d’Oran ».
S’agissant du problème du foncier, M. Boudiaf a indiqué que des lenteurs sont signalées déclarant, toutefois, « nous avons créé une commission Ad hoc présidée par le secrétaire général de la wilaya et constituée de plusieurs directeurs exécutifs afin de lever les contraintes entravant les investisseurs principalement celui du permis de construire ».
Le même responsable a ajouté que la wilaya d’Oran est prête à accompagner les investisseurs auprès des banques.
La durée de traitement des dossiers sera « écourtée à une semaine au maximum », a-t-il relevé, soulignant que « seuls deux dossiers ont été traités dans le cadre de l’investissement ».
M. Boudiaf a invité, au passage, les opérateurs à saisir les opportunités de cette loi de finances pour améliorer le niveau de leurs investissements et contribuer à la création d’emplois.
Pour sa part, le représentant de la Direction générale des Douanes (DGD), Kaddour Bettahar, a rappelé, dans sa communication intitulée « législation douanière », les exonérations douanières introduites par la loi de finances, comme celles appliquées au sucre et à l’huile, aux aliments de bétails ou encore à la billette d’acier destinée à la production du rond à béton.
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