Par La Rando

Sheikh Tamim Hamad bin Khalifa Al Thani

Qui est le fils de l’émir du Qatar? Beaucoup se demandent quel est son parcours par exemple. Est il trop jeune? L’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, a confimé mardi qu’il cédait le pouvoir à son fils, le prince héritier Tamim. Affirmant vouloir passer le flambeau à la nouvelle génération, une première dans le monde arabe et dans ce riche État du Golfe au rôle diplomatique clé.Bonjourqatar vous présente son parcours.
Date de naissance
• 3 juin 1980
Qualifications
• Il a obtenu un certificat d’études secondaires de l’école de Sherborne au Royaume-Uni.
• Par la suite, il est allé à l’Académie royale militaire de Sandhurst, d’où il est diplômé.
Héritier désigné, le 5 Août, 2003
Reçu des promesses d’allégeance comme émir du Qatar, le 25 Juin 2013.
Il a occupé un certain nombre de messages:
• Président du Conseil suprême pour l’environnement et les réserves naturelles
• Président du Conseil supérieur de l’enseignement
• Président du Conseil supérieur de l’information et de la technologie de la communication
• Président du conseil d’administration des Travaux publics Administration et la planification urbaine et Development Authority
• Président du conseil d’administration de Qatar Investment Authority
• Président du Conseil d’administration de l’Université du Qatar
• Chef du Comité olympique du Qatar
• Vice-commandant en chef des forces armées du Qatar
• Vice-président du Conseil de la famille régnante
• Vice-président du Conseil suprême pour les affaires économiques et d’investissement
• Vice-président du Haut Comité pour la Coordination et suivi
• Membre du Comité International Olympique
• Chef du comité de candidature olympique de Doha 2020
• Il a également présidé le Comité d’organisation des Jeux asiatiques de Doha en 2006
Les entités sous l’émir
• Village culturel (Katara)
• Secrétariat général pour la planification du développement
• Qatar Autorité de la Statistique
• Aspire Sports Academy
Prix ​​et distinctions
• Grand Officier de la Légion d’honneur (France, 2010)
• Award of Merit OCA (Conseil olympique d’Asie, 2007)
• Meilleure Personnalité Sport dans le monde arabe en 2006 (par vote populaire dans le journal égyptien Al Ahram)
• Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan Médaille (Emirats Arabes Unis, 2004)
• Cheikh Essa bin Salman Al Khalifa Medal (Royaume de Bahreïn, 2004)

Par La Rando

Stratégie de développement du Qatar

Le Qatar ou la stratégie du plus faible – entretien avec le Journal de Saint-Denis (93)
Le JSD : Quel est le fondement de la stratégie de développement du Qatar ?
Nabil Ennasri :Il faut replacer le Qatar dans sa situation géopolitique, celle d’un petit pays coincé entre deux voisins intimidants : l’Iran et l’Arabie Saoudite. Les dirigeants qataris pensent leur place à travers ce prisme d’une vulnérabilité excessive, doublée du fait que le Qatar, assis sur la troisième réserve mondiale de gaz, suscite les convoitises. L’exemple du Koweït, envahi par l’armée irakienne, en 1990, a été un traumatisme majeur. Cette conscience aiguë de sa fragilité pousse le Qatar à s’assurer du parapluie militaire américain. Mais la force pure leur étant interdite, ils misent sur le « soft power » : s’afficher pour exister. Cela passe par Al Jazeera, qui leur a conféré une audience planétaire en quelques années. Cela se décline aussi dans les domaines sportifs, culturels, religieux et diplomatiques. Le sport notamment est considéré comme un vecteur de rayonnement majeur qui doit situer positivement le Qatar sur la carte.
Le JSD : Ce développement ne va pas sans un certain nombre de problèmes…
Nabil Ennasri :Il y a deux contradictions majeures. D’abord, la condition dramatique des ouvriers étrangers. Ce sont eux qui ont fait le Qatar, mais ils vivent une situation – économique, juridique – accablante. Le Qatar ne pourra pas se prévaloir d’être le modèle qu’il veut être pour les autres pays du Golfe s’il n’améliore pas de manière substantielle la condition de ces travailleurs. Au-delà du coût social, le prix écologique est exorbitant. Récemment encore, les Qataris étaient les plus gros pollueurs de la planète par habitant. Depuis quelques années, une politique publique de réduction des coûts environnementaux a permis de limiter l’empreinte écologique. On est très loin du compte, même si la tendance est à la baisse.
Lire la suite sur mon Blog Le Monde…