Sources d’énergie en Algérie

Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé dimanche à Alger que l’Algérie est appelée à exploiter toutes les sources d’énergie, conventionnelles ou renouvelables, afin de couvrir les besoins du marché local à long terme du fait d’une consommation de plus en plus accrue de l’énergie. »Nous n’avons d’autre alternative que de mobiliser toutes les sources d’énergie car les hydrocarbures devront couvrir 90% de la demande énergétique de l’Algérie à l’avenir », a affirmé le ministre qui répondait aux interventions des membres du Conseil de la Nation concernant le texte de loi amendant et complétant la loi de 2005 relative aux hydrocarbures, soulignant la nécessité d’exploiter l’énergie nucléaire, solaire et éolienne.
Les amendements apportés par la loi sur les hydrocarbures permettront de couvrir les besoins énergétiques à long terme, d’autant plus que l’Etat accorde la possibilité d’acquittement en nature de la redevance, l’exercice exclusif par l’entreprise nationale Sonatrach de l’activité de transport par canalisations des hydrocarbures et des produits pétroliers et l’assouplissement des conditions d’exercice des activités de prospection, de recherche et/ou d’exploitation des hydrocarbures.
Il a souligné que ces mesures visaient à assurer « les besoins du pays en matière d’énergie et son indépendance », ajoutant que la loi sur les hydrocarbures se proposait essentiellement de drainer les investissements.
Il a par ailleurs indiqué que la fiscalité qui sera imposée aux entreprises pétrolières sera définie par le taux de bénéfice, précisant que le secteur de l’énergie prévoit « un contrôle très strict » de la fiscalité pétrolière.
Concernant l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels (dont le gaz de schiste), une question autour de laquelle étaient axées les interventions des députés, M. Yousfi a plaidé en faveur de l’exploitation du gaz de schiste à travers les puits horizontaux, ajoutant que les réserves actuelles des gisements conventionnels ne suffiraient plus pour répondre aux besoins de l’Algérie.
Evoquant l’importance, sur le plan économique, de l’exploitation des énergies non conventionnelles, le ministre a indiqué que les réserves de l’Algérie de ce type d’énergies fossiles représentaient au moins dix fois les réserves actuelles.
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