S’expatrier à Dubai: le top pour les investisseurs en immobilier

Ville de la démesure et de l’argent roi, Dubai offre aussi bien des avantages aux créateurs d’entreprise. Et en particulier une fiscalité très douce. Hôtels de luxe, buildings immenses (dont la plus haute tour du monde), malls géants… La Mecque du shopping, qui s’est bâtie sur le désert, croit aux vertus de l’ultralibéralisme. Ni impôts, ni retraite, ni sécurité sociale. Mais pas de chômage non plus.

Ruser. En cinq ans, le nombre de Français a doublé. Et pourtant l’époque où il suffisait d’un mois (la durée du visa de tourisme) pour trouver un job est révolue. Depuis la crise financière de 2009 – Dubai avait frôlé la faillite -, l’activité a repris avec une croissance de 13% par an, mais il faut désormais de trois à six mois pour décrocher un poste. La parade ? Un voyage discret à Oman, où l’on renouvelle son visa de tourisme dans la journée.

Sortir du lot. Les entreprises locales recrutent leurs managers via les grands cabinets, qui ont des antennes sur place (Korn Ferry, Egon Zehnder…). Mais vous serez en compétition avec des talents du monde entier – y compris des pays en voie de développement -, dont les prétentions sont inférieures à celles des Occidentaux. La clé pour vous démarquer : un CV où vos références feront davantage mouche que vos diplômes. Et veillez aussi à bien cibler votre secteur. «Car là-bas, prévient Akram Al Ariss, enseignant chercheur à Toulouse Business School, les stéréotypes ont la vie dure.» Aux Français l’architecture et le luxe, aux Allemands l’ingénierie, aux Indiens le textile.

Zone franche. Vous voulez créer votre boîte ? Si vous visez le marché local, implantez-vous dans le territoire des Emirats, prenez un partenaire émirien et donnez-lui 51% des parts. Mais si vous ciblez l’export, installez-vous dans une zone franche. Il y en a une trentaine, chacune a sa propre législation du travail. Et faites appel à un public relation officer, qui prendra vos démarches en main.

Les chiffres-clés

> 2 millions d’habitants

> 16 000 résidents français

> 0% de chômeuers

> 22 euros/m2 de loyer mensuel en centre-ville

> Secteurs porteurs : construction, négoce, logistique, tourisme

> Paris-Dubai : à partir de 420 euros en avion (aller-retour)
Les plus de Dubai…

– Pas d’impôts sur les sociétés ni sur les revenus.

– Pas de délinquance.

– La mer et le soleil toute l’année.

… Et les moins

– Une concurrence mondiale de profils qualifiés.

– Pas de protection sociale ni de sécurité de l’emploi.

– Un coût de la vie élevé.

Christine Halary

Source: Capital.fr