Roumanie, grenier de l’Europe

Dans un contexte de crise mondiale, la bataille pour les ressources va encore s’accroitre en 2013. Alors que l’UE se tourne vers la Russie pour ses besoins énergetiques, l’un des ses pays membres pourrait l’approvisionner en produits agricoles. A condition que les Roumains prennent conscience de leurs atouts. Ce ne sera pas une année facile. Le contexte est celui d’une crise mondiale qui a creusé encore davantage les fossés traditionnels Nord-Sud et Est-Ouest, et qui a révélé l’absence de solutions alternatives globales. Les seules qui ont fonctionné tant bien que mal (ou du moins ont apporté un espoir d’amélioration) sont les solutions à l’échelle régionale, ou dans le cadre d’alliances traditionnelles qui tentent de sauver leur maigre pouvoir, le meilleur exemple en étant l’Union européenne et son effort de survie centré sur les pays de la zone euro.
Les Européens vivent leur plus grand dilemme existentiel, qui, d’une manière ou d’une autre, trouvera un début de résolution durant cette année 2013. L’UE est dépendante des ressources russes à hauteur d’environ 60%, pourcentage qui pourrait croître considérablement en cas de conflit bloquant temporairement l’accès aux ressources du Moyen-Orient. Elle est également dépendante des importations de céréales et de viande d’Amérique du Sud, fournisseur stratégique et encore peu coûteux, mais qui peut changer de comportement maintenant que le Mercosur est confirmé dans la position d’acteur majeur sur le marché international de pouvoir. Lire la suite sur presseurop.eu