L’immobilier de luxe à Dubai et dans le monde

Selon un rapport annuel consacré aux ultrariches, les Etats-Unis concentrent l’essentiel des hausses de l’immobilier de luxe sur un marché mondial qui s’essouffle un peu, notamment en Asie.

Sur la planète luxe, les Etats-Unis ont brillé au firmament en 2014. C’est l’un des enseignements du rapport annuel du réseau mondial de conseil en immobilier Knight Frank qui fourmille d’informations sur le mode de vie des ultra-riches. En trois graphiques (voir ci-dessous), on constate comment l’Amérique du Nord a rallié tous les suffrages l’an dernier parmi les principales fortunes de la planète.

Premier point incontestable: New York est la ville qui a connu la plus forte progression de son immobilier de luxe à 18,8% en un an. Mais la Grosse pomme est loin d’être une exception, puisque les Etats-Unis placent 4 villes dans le top 10 des plus fortes hausses. Au global, l’Amérique du Nord grimpe ainsi de 11,9% quand la vieille Europe régresse de 0,4%. Cette frénésie américaine pousse cependant certains spécialistes à s’interroger et à craindre la surchauffe.

Même l’Asie qui avait généralement les faveurs de ce classement, se contente d’une progression limitée à 3%. Djakarta, qui était la ville en plus forte croissance de ce palmarès pour 2012 et 2013 doit ainsi se satisfaire de la douzième place. C’est Bali, principal marché asiatique de résidences secondaires, qui monte sur le podium en troisième place.

Sydney tire son épingle du jeu

Des marchés, tels que Dubaï qui enregistrait encore une croissance de 17% en 2013, se retrouve à la stabilité (+0,3%), notamment du fait d’une réglementation plus stricte sur l’obtention de crédits. Des politiques prudentes qui expliqueraient également les faibles croissances enregistrées à Hong Kong, Singapour ou en Chine. Au global, c’est l’Océanie qui enregistre la seconde plus forte croissance derrière les Etats-Unis et devant le Moyen-Orient.

Malgré ces mutations importantes, lorsque l’on regarde en valeur absolue les prix au mètre carré, les grandes hiérarchies évoluent assez peu. Tout au sommet, Monaco reste indétrônable, suivi de Hong Kong, Londres, New York et Singapour. Preuve du dynamisme de l’Océanie, Sydney se place en 7e position, devant Shanghaï et Paris. Et du côté des nouveaux-venus, il est difficile de se faire une place au soleil: Istanbul, Bombay ou Sao Paulo se traînent vers la fin du top 20. Quant au Cap, ses prix restent 12 fois inférieurs à la principauté monégasque.

Source:  LeFigaro.fr