Industrie: négociations de l’Algérie avec l’Union européenne

L’un des points focaux des négociations de l’Algérie avec l’Union européenne sur le démantèlement tarifaire est le volet industriel. En effet, préparer l’industrie nationale pour qu’elle puisse faire face à une concurrence certaine qui risquerait de la laminer est la priorité de l’Algérie, qui se dit optimiste quant au prochain rendez-vous en mars à Bruxelles. Le prochain round des négociations entre l’Algérie et l’Union européenne sur le démantèlement tarifaire, qui bute notamment sur l’industrie, laisse place à l’optimisme de la part de la partie algérienne, après les précédents différends. Le pays veut disposer de plus de temps pour relancer notamment certaines industries, comme la sidérurgie, l’automobile, les textiles et cuirs, entre autres, l’échéance de 2017 étant jugée d’ores et déjà insuffisante. S’exprimant sur le sujet, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani, a déclaré que les négociations entre l’Algérie et l’UE sur le démantèlement tarifaire devraient aboutir prochainement «à un compromis acceptable».
Tout en estimant productive la dernière session tenue jeudi à Alger entre les deux parties, il a ajouté que celle-ci avait permis aux deux parties d’affiner leurs positions respectives et d’échanger des propositions constructives. Ces propositions «devraient aboutir, en principe, d’ici à quelques semaines, à un compromis acceptable dans le cadre d’un accord global final», a déclaré ce responsable à l’APS.
Ce «package deal final», a encore précisé M. Belani, «devrait permettre à l’Algérie d’assurer la protection de plusieurs contingents agricoles et filières industrielles, tout en restant dans le cadre du respect de l’accord d’association avec l’Union européenne». Le dernier round des négociations entre l’Algérie et l’UE sur le démantèlement tarifaire s’est tenu jeudi à Alger. A l’issue des discussions, les deux parties ont convenu de se rencontrer pour un nouveau round en mars prochain à Bruxelles, rappelle-t-on.
«Nous nous sommes donné rendez-vous pour un nouveau round à Bruxelles qui sera probablement tenu en mars prochain», a précisé de son côté une source proche du dossier, à l’issue des travaux tenus à huis clos pour aplanir les différends entre Alger et Bruxelles sur la liste des produitsindustriels qui bloquaient jusqu’ici les négociations. «La partie européenne, qui a travaillé sur le document des propositions algériennes, va répondre officiellement à ces propositions après consultations des Etats membres de l’Union».
 
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