François Pain, ce Français qui vit à Dubaï

Limougeaud depuis ses huit ans, François Pain a fait ses études dans la cité porcelainière avant de débuter une carrière qui l’amène aujourd’hui à vivre à Dubaï.

Cette série sur ces Haut-viennois qui vivent à l’étranger me tient à c’ur car elles concernent ces personnes qui, un jour dans leurs vies, ont sauté le pas, sont montées dans un avion et sont parties vivre quelque temps à l’étranger.

Or, il y a plus d’un an, un matin de mai, j’ai fait la même chose et me suis envolé pour passer un an de l’autre côté de l’Atlantique. De fait, vivre ce genre d’expérience est très enrichissant.

François Pain ne dira pas le contraire. Ce Limougeaud de 54 ans a pris le temps de mûrir son départ, sautant le pas en 2013. « C’est une décision que j’ai mis longtemps à prendre. Puis, suite à un concours de circonstances, j’ai eu une proposition pour partir. Or, j’avais envie à ce moment-là d’un nouveau challenge à l’international ».

François avait besoin de se prouver qu’après une riche carrière sur des postes à haute responsabilité (voir ci-contre), il pouvait encore se lancer dans une nouvelle aventure à des milliers de kilomètres de son pays de naissance.

Arrivé à Limoges
à l’âge de huit ans
« Partir à l’étranger, c’est l’école de l’humilité. C’est se remettre en cause car on est loin de chez soi, de son pays, de sa famille, de ses amis, de tout ce que l’on aime. Mais dans la vie, il faut se lancer dans de nouvelles choses car c’est ce qui permet d’avancer et de comprendre que rien n’est acquis ».

Ce parcours qui amène aujourd’hui François Pain à vivre à Dubaï a été jalonné de plusieurs étapes. Avant d’exporter son savoir et son expertise dans une des villes les plus enrichissantes et intrigantes du monde moderne, il a fait ses gammes au sein d’institutions et d’entreprises de renom.

Tout débute à l’âge de huit ans à Limoges. « Je suis né à Paris mais je suis arrivé avec mes parents à Limoges quand j’étais enfant. Je suis un Limougeaud d’adoption. Mes parents y habitent toujours et j’aime y revenir le plus souvent possible ».

Il fait ses études à Renoir, à Gay-Lussac et à la faculté de droit. Puis sonne le premier départ. Celui vers une première expérience professionnelle, à Troyes.

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