Foire internationale d’Alger 2013

La Foire internationale d’Alger, la 44e du genre, est un événement qui se répète mais qui ne se ressemble pas. De sa vocation presque péjorative de foire, ce rendez annuel prend de véritables allures de manifestation internationale économique pour professionnels. Il en a fallu du temps. Beaucoup même pour que la FIA  soit davantage perçue, d’abord, comme un espace d’opportunités de partenariat et d’échanges économiques, qu’un souk où tous les revendeurs en tout genre viennent écouler leurs surplus de mauvaise marchandise à des oisifs, en quête du dernier prospectus. Certes, la foire, c’est aussi une occasion de sortie familiale ou entre amis. Mais ce n’est pas que cela. Et aujourd’hui, force est de constater que la FIA prend des allures d’une incontestable rencontre professionnelle où de grands enjeux économique s’y disputent.    
En grande pompe !
Ce virage, les acteurs économiques l’ont certainement vu venir, si l’on en juge par leur large participation. Plus de 1 000 entreprises, dont 565 étrangères, représentées par 33 pays. La Turquie, invitée d’honneur de cette 44e édition, s’est, à elle seule, présentée avec 65 sociétés. Aussi, pour marquer l’événement, l’inauguration de cette 44e édition a été des plus rehaussées. Une très forte délégation officielle avec à sa tête le président Bouteflika, s’est déplacée pour donner le coup d’envoi au plus important événement économique de l’année.
Sur le plan de la communication institutionnelle, c’est un signal fort encourageant à l’adresse de tous les participants et initiateurs de ce rendez-vous. En ces temps de fortes turbulences comme celle que nous traversons, ramener la confiance est naturellement la première urgence. Un tel événement aussi important, ici et maintenant, est l’occasion idéale pour véhiculer le message d’un pays debout, fort, ambitieux et qui a les moyens de sa politique. C’est le moment ou jamais de lui donner tout son sens, malgré quelques dysfonctionnements des systèmes bancaire, administratif et économique.
Communiquer oui, mais différemment !
Qui dit gestion de crise, dit gestion de communication. Mais communiquer en situation de crise ne s’improvise pas. Il existe des lignes de conduite à adopter pour éviter les désordres. Donc, communiquer en période sensible, oui ! Mais, différemment !
Or, quelle place occupe la communication événementielle dans la stratégie de l’entreprise algérienne ? Pratiquement aucune ! Très  souvent la décision de prendre part à une manifestation se prend de manière spontanée, à l’avant-veille de l’évènement. Notamment, lorsque le seul but recherché y est commercial. Uniquement basé sur la vente directe. Par contre nous avons constaté que les secteurs de l’industrie et des services commencent à inclurent dans leurs prévisions une constance événementielle,  particulièrement en ce qui concerne les salons spécialisés, de plus en plus nombreux en Algérie.
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