Faut-il investir dans l’immobilier à Cuba ?

En visite officielle, François Hollande compte notamment sur le BTP pour signer des contrats. Quant aux agences immobilières, balbutiantes, elles ne demandent qu’à se développer. Placée sous le signe de la diplomatie économique, la visite de François Hollande a Cuba mise notamment sur le secteur de l’immobilier et du bâtiment. Dans un pays où les infrastructures ont bien besoin d’un coup de neuf, les grands groupes du BTP sont évidemment à l’affût pour décrocher de gros contrats. Et les géants tricolores tels que Bouygues, Eiffage ou Vinci pourraient bien un jour débarquer sur ce marché prometteur.

Mais au-delà de la construction neuve, Cuba regorge d’opportunités pour la création d’agences immobilières. En effet, les Cubains sont généralement propriétaire de leur logement. Ceux qui l’étaient avant la révolution le sont resté tandis que les autres, le sont devenu. Ils ont récupéré les logements des exilés, ceux qui ont fui l’île après l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, qui ont été répartis par les autorités. Des confiscations qui font cependant l’objet d’un contentieux entre Cuba et les États-Unis, qui réclament qu’on les restitue ou qu’on dédommage les propriétaires.

2300 propriétés répertoriées

Pendant plusieurs décennies, les ventes immobilières étaient interdites, seul le troc était toléré. Résultat: un vaste système d’échange baptisé «permuta» s’était mis en place. Généralement, il s’agissait d’échanger un bien en bon état contre une propriété plus vaste mais nécessitant des travaux. Rien n’empêchait cependant le versement de dessous de table pour ajuster des transactions trop déséquilibrées.

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