Dubaï Desert Classic

Il y a trois ans, la deuxième grande ville des Emirats Arabes Unis a connu une grave crise financière. Evénement incontournable du début de saison sur le Circuit européen, le tournoi a, depuis, perdu de sa superbe. Le plateau, s’il reste encore compétitif, est ainsi beaucoup moins alléchant. Et si les Français, au nombre de neuf, en profitaient pour signer un premier succès bleu-blanc-rouge ?
Considéré durant de très longues années comme l’événement incontournable du Swing Desert, capable d’attirer les plus grandes stars du golf mondial (dont sa majesté Tiger Woods), le Dubaï Desert Classic est aujourd’hui redevenu un tournoi lambda. La crise financière qu’a traversé Dubaï en 2009 puis en 2010, malgré l’édification de la plus haute tour du monde (Burj Dubaï – 800 mètres), a en effet sérieusement stoppé son appétit que l’on croyait jusque-là sans limite. Embarqué dans des marchés immobiliers risqués, Dubaï, qui ne possède pas de pétrole au contraire d’Abu Dhabi, a perdu de sa superbe, vivant aujourd’hui « au crochet » d’Abu Dhabi justement, qui a réinjecté 10 milliards de dollars dans les caisses afin que Nakheel, la principale filiale immobilière de l’Emirat, puisse rembourser ses investisseurs.
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