Le businessman malaisien Low Taek Jho

Ce riche financier conseille un fonds souverain de son pays, rattrapé par un important scandale. Il vient de se délester de toiles de maîtres à des prix inhabituellement bas pour éponger ses dettes. Fin de partie ? Qui aurait soupçonné que derrière trois gros lots dispersés en février chez Sotheby’s se cachait le Malaisien Low Taek Jho ? Ce financier de 34 ans basé à Hongkong a tout du nouveau riche.

La fortune familiale remonte pourtant à son grand-père, un Chinois qui a investi dans une raffinerie d’alcool et des mines en Thaïlande et en Malaisie. Son père a poursuivi dans l’immobilier. Low Taek Jho (également appelé Jho Low), lui, a su tirer parti de son réseau moyen-oriental tissé lors de ses études à Harrow, prestigieuse école britannique.

Un mondain philanthrope

Low Taek Jho aime les projecteurs. Le play-boy joufflu fraie avec les célébrités, de la party girl Paris Hilton au rappeur Usher. Il a même demandé en mariage la chanteuse taïwanaise Elva Hsiao – qui a décliné sa proposition –  en lui offrant 2 millions de dollars de bijoux lors d’une hallucinante fête privée (mais filmée) qui lui aurait coûté près de 1 million de dollars. Le fêtard donne aussi dans le caritatif grâce à une fondation créée en 2012. « La philanthropie, c’est cool. C’est tendance. Est-ce bon pour le business ? Bien sûr ! », déclarait-il au magazine économique Forbes au printemps dernier.
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