Auto-école au Maroc

Une auto-école de 50 m2 équipée de deux voitures et une moto nécessite un investissement de près de 260 000 DH. Le gros de l’activité est réalisé entre juillet et septembre. Les auto-écoles ouvrent un peu partout dans les principales villes du Royaume, et ce, depuis plusieurs années. Est-ce parce que l’affaire est rentable ? Oui, car le nombre de candidats à l’obtention du permis de conduire est en constante progression. Plus de 570 000 personnes se sont présentées à l’examen du permis de conduire en 2011, soit 63% de plus par rapport à 2003. Les permis délivrés, eux, sont en augmentation de 25% sur la période, à 313 605.  
Compte tenu des tarifs pratiqués pour l’enseignement de la conduite (autour de 2 500 DH par candidat), les auto-écoles dégagent donc un profit intéressant pour un investissement de départ qui n’est pas vraiment conséquent. Ce qui explique l’attrait pour ce type de business, d’autant plus que les exigences réglementaires en la matière sont assez souples. Notons au passage qu’un nouveau cahier des charges réglementant le secteur est en voie d’approbation (voir encadré).
A titre d’exemple, une auto-école de 50 m2 qui dispense des cours pour l’obtention des permis A (motos) et B (véhicules particuliers) nécessite un investissement de départ de 260 000 DH. Elle peut réaliser un chiffre d’affaires de 600 000 DH par an pour un bénéfice annuel net de 212 000 DH, d’où une marge nette de 35%.
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