Apporteur d'affaire

Apporteur d’affaire à Dubai

Que ce soit dans l’immobilier à Dubai, dans une quelconque affaire aux Emirats arabes unis ou même en France. L’apporteur d’affaire est une personne (commerciale ou non-commerciale) qui met en relation un prospect avec un vendeur ou une entreprise, en contrepartie d’une commission ou rétribution financière fixe.

L’apporteur d’affaires : acteur méconnu de l’économie

Pour signer un contrat, un apporteur d’affaires peut être une solution. De nombreux professionnels tendent à vouloir se reconvertir et à devenir des apporteurs d’affaires. Attention cependant à bien appréhender ce rôle, peu connu mais indispensable au fonctionnement de l’économie mondiale. Avant de se lancer, il convient de bien appréhender comment signer un contrat d’apporteur d’affaires.

Qui est-il ?

L’apporteur d’affaires est un professionnel qui a pour mission de mettre un vendeur et un client en relation pour la réalisation d’une affaire qui va profiter aux deux parties.

Il peut agir dans tous les milieux et pour tous les types de transactions : conseils, industries, sport, spectacle, affaires sensibles sauf dans certains milieux sensibles : banque, bourse, etc. où la loi interdit ce genre de tractations et où les procédures sont plus clairement établies.

Il peut agir partout sur le globe et ainsi mettre en relation des professionnels du monde entier. Les meilleurs apporteurs d’affaires sont capables de travailler partout sur la planète et de mettre en relation rapidement des professionnels ciblés et travaillant dans tels ou tels domaines.

Certains anciens professionnels, hommes politiques ou avocats peuvent être amenés à jouer ce rôle et mettre à disposition leur carnet d’adresses fournis pour s’assurer une retraite dorée où bénéficier de commissions importantes.

Comment procède t-il ?

Là où l’apporteur d’affaires tire son épingle du jeu et justifie sa présence, c’est par sa capacité à mettre en relation vendeur et acheteur dans des situations où ceux-ci n’auraient pas traité ensemble sans ses services. Il se sert donc principalement d’un carnet d’adresses très fourni et d’un énorme capital relationnel où chacun s’y retrouve.

Il permet par son capital social fourni de nouer des affaires et des contrats qui auraient pu ne jamais se faire sans son intervention.

Son intervention demande de la diplomatie, une faculté d’adaptation importante et d’éventuelles connaissances. C’est son sens du relationnel qui fait généralement toute la différence et qui permet généralement d’installer un climat de confiance propice à la discussion et aux affaires.

Dans le cadre de son intervention, c’est lui qui permet de créer les conditions de la négociation et c’est lui qui chapeaute souvent le reste des discussions. Sa présence doit rassurer chacune des parties sur les intentions de l’autre.

Quel statut ?

L’apporteur d’affaires ne fait pas parti d’une profession reconnue. Il est donc libre d’agir comme il l’entend dans le respect de la légalité des états dans lequel il travaille. Il n’a pas de statut reconnu. L’apporteur d’affaire n’a aucune obligation envers les deux parties, il ne peut pas être tenu coupable d’un litige dans le cas où l’affaire entre les deux parties viendraient à être source de conflit par la suite. Lui n’est responsable que de la mise en relation du départ.

Cette mission peut être opaque et donner lieu à certains fantasmes. Plusieurs scandales financiers ces dernières années ont pu concerner des apporteurs d’affaires donc la mission a pu, ici et là, sortir du cadre légal et revêtir un caractère illégal dont les conséquences peuvent amener l’intéressé dans la justice du pays en question.

Il convient donc de l’exercer du mieux possible afin d’éviter toutes sortes de mésaventures et de tracas juridiques par la suite.

Comment se rémunère t-il ?

Le rôle de l’apporteur d’affaires est de mettre un vendeur et un client en relation. Généralement il se rémunère grâce à la prise d’une commission, souvent entre 2 et 5% sur le volume total de l’affaire, ce qui est considéré comme raisonnable. Cependant, rien n’est fixé et les émoluments à lui verser peuvent être variables. Il vaut mieux fixer les choses dès le départ de la négociation afin d’éviter de mauvaises surprises par la suite.

Dans le cadre d’une recours à un apporteur d’affaires, il est primordial d’être lié par un contrat clair et précis dès le départ pour éviter les litiges par la suite. Il convient d’éviter au maximum les accords verbaux qui sont difficilement défendables par la suite et qui peuvent sujets à des interprétations différentes selon les interlocuteurs et les cultures de ceux-ci. Rien ne vaut donc un contrat bien ficelé dès le départ.

L’apporteur d’affaire apporte des informations au vendeur et au client sur l’existence d’un produit pour l’un et de l’intérêt d’achat pour l’autre.

Cette activité n’est pas une profession, c’est-à-dire qu’elle n’est régie par aucune loi. Cela n’empêche pas son existence dans le tissu économique et commercial d’une société.

Etant donné l’absence de règle légale concernant ce statut, le contrat liant les deux parties (l’apporteur d’affaire et l’entreprise) fait foi lors d’un quelconque désaccord.

La rémunération de l’apporteur d’affaire ne dépend que de la réalisation du projet, si un contrat de vente est signé, dans ce cas l’apporteur d’affaire percevra sa rétribution.

On constate généralement que les rétributions ou commissions sont assez faibles. Il faut compter de l’ordre de 2 à 5%, on le rappelle l’apporteur d’affaire ne fait que mettre en relation un client potentiel et un vendeur.

Le contrat d’apporteur d’affaire ne doit être utilisé qu’exceptionnellement, ne doit en aucun cas être une profession car elle n’en est pas une. Si l’apporteur d’affaire veut en faire son métier, il pourra choisir entre plusieurs statuts de commercial en fonction de ses capacités et de son envie d’indépendance.

L’apporteur d’affaire n’a aucune obligation et aucune responsabilité vis-à-vis du prospect (ou client) nit vis-à-vis de l’entreprise, ce qui est valable pour l’entreprise à l’égard de l’apporteur d’affaire.

Peut-on être apporteur d’affaire dans n’importe quel domaine : non, car certains domaines d’activités sont eux régis par des lois et de ce fait un apporteur d’affaire ne peut prétendre à une mise en relation (de façon contractuelle, nous le précisons) , exemple l’immobilier, l’assurance, les échanges boursiers …

L’accord de principe verbal entre une entreprise et un apporteur d’affaire est souvent remarqué, nous le déconseillons fortement, car un litige, un désaccord ou une mauvaise interprétation de l’accord est si vite arrivé et pourrait vous entraîner dans une bataille juridique lourde et pénible pour qu’en fin de compte l’apporteur d’affaire perde sa petite commission.

Il est préférable de signer un accord écrit liant les deux parties sur des droits et des devoirs de la part de l’un et de l’autre.

Avant de s’engager envers une entreprise il est impératif de connaître les limites du champ d’action de l’apporteur d’affaire soit : le produit, ou plusieurs produits, le territoire et les prospects .

Voici ce qui nous semble important de mentionner et de porter à votre attention lors de la signature d’un contrat d’apporteur d’affaire :

  • signaler l’entité des deux parties
  • l’objet du contrat
  • les devoirs et obligations des deux parties
  • la durée du contrat
  • l’espace territorial sur lequel exercera l’apporteur d’affaire
  • le montant des rétributions
  • la juridiction compétente

Afin de légaliser les revenus et les dépenses il est fortement conseiller que l’apporteur d’affaire établisse une facture, une preuve sur support papier qui stipule une demande de paiement des commissions en contrepartie d’une mise en relation. cette preuve légalisera aussi la sortie d’argent pour le commanditaire (l’entreprise).

Une petite parenthèse : une notion proche de celle du courtier : pourquoi nous employons ce terme de « proche », car le courtier lui aussi met en relation 2 entités souhaitant réaliser un acte commercial entre eux, sauf que le courtier peut être mandaté pour accomplir une opération commerciale à la place de l’entreprise. Le droit commun du courtage garantit la rétribution de la commission au courtier dès la mise en relation. Un courtier n’est pas un agent commercial car il n’a pas le devoir de garantir la bonne exécution du contrat entre autre.

Les différences majeures entre l’apporteur d’affaire et l’agent commercial sont :

  • l’agent commercial est mandaté pour accomplir des actes commerciaux et juridiques, tandis que l’apporteur d’affaire n’est qu’un entremettant.
  • le statut d’agent commercial est protégé par la loi contrairement à l’apporteur d’affaire.

Nous vous rappelons que le contrat d’apporteur d’affaire n’est régi par aucune loi à ce jour, donc aucune protection, de quelque nature que ce soit, n’est applicable, sauf celle relative à votre contrat. Ce contrat peut être bénéfique pour créer une approche avec un futur mandant, ou apporter occasionnellement un produit ou service à vos clients. Un agent commercial peut être un apporteur d’affaire, vous l’aurez bien compris !!!

Bonnes ventes !!!

Source: La Rando & acojur.com