Par La Rando

Dissolution du Parlement au Koweït

L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah, a dissous dimanche le Parlement de ce riche pays pétrolier du Golfe après des tensions entre des élus et l’exécutif à propos de mesures d’austérité.

Le décret de l’émir a invoqué une conjoncture régionale « délicate » et « des défis sécuritaires » pour justifier cette dissolution, sans mentionner les frictions politiques internes.  Lire la suite « Dissolution du Parlement au Koweït »

Par La Rando

Dettes des Koweïtiens

Le Parlement koweïtien a approuvé mardi, en première lecture, un projet de loi prévoyant le rachat par le gouvernement de milliards de dollars de dettes contractées par des Koweïtiens et en annuler les intérêts. Trente-trois députés ont voté pour le projet et trois contre, alors que 20 membres, dont tous les ministres qui ont un droit de vote au Parlement, se sont abstenus. Il doit être voté en 2e lecture dans les prochaines semaines, puis entériné par le gouvernement et enfin signé par l’émir pour avoir force de loi.
Le gouvernement du riche émirat pétrolier du Golfe a émis des réserves sur le projet qui, selon le ministre d’Etat Mohammad Abdallah Al-Sabah requiert des amendements fondamentaux pour être accepté. Le gouvernement rejette la loi dans sa forme actuelle mais, en signe de coopération, il s’abstient de la voter.
Selon le ministre des Finances Mustafa al-Chamali, le montant des dettes se situerait entre 1 et 4 milliards de dinars (3,5 et 14 milliards de dollars). Lire la suite…

Par La Rando

Réformes de fond au Koweit

Des groupes de l’opposition koweïtienne ont annoncé la création d’une large coalition et réclamé des réformes de fond dont la reconnaissance des partis politiques dans cet émirat pétrolier du Golfe. La nouvelle alliance, baptisée la Coalition de l’opposition, réunit presque tous les groupes politiques – islamistes, libéraux et nationalistes -, les syndicats, de jeunes militants et des organisations de la société civile. Dans un communiqué publié au terme d’une réunion de plusieurs heures, la nouvelle coalition s’est engagée à oeuvrer pour un « système parlementaire fondé sur la légalisation des partis politiques (…) et une alternance du pouvoir ».
Des élections sont organisées depuis 50 ans au Koweït, où les partis sont toujours interdits, mais où des formations font office de partis. Cependant quelle que soit l’issue du scrutin, le gouvernement est toujours dirigé par un membre de la famille régnante des Al-Sabah.
Lire la suite…