Par La Rando

Dettes des Koweïtiens

Le Parlement koweïtien a approuvé mardi, en première lecture, un projet de loi prévoyant le rachat par le gouvernement de milliards de dollars de dettes contractées par des Koweïtiens et en annuler les intérêts. Trente-trois députés ont voté pour le projet et trois contre, alors que 20 membres, dont tous les ministres qui ont un droit de vote au Parlement, se sont abstenus. Il doit être voté en 2e lecture dans les prochaines semaines, puis entériné par le gouvernement et enfin signé par l’émir pour avoir force de loi.
Le gouvernement du riche émirat pétrolier du Golfe a émis des réserves sur le projet qui, selon le ministre d’Etat Mohammad Abdallah Al-Sabah requiert des amendements fondamentaux pour être accepté. Le gouvernement rejette la loi dans sa forme actuelle mais, en signe de coopération, il s’abstient de la voter.
Selon le ministre des Finances Mustafa al-Chamali, le montant des dettes se situerait entre 1 et 4 milliards de dinars (3,5 et 14 milliards de dollars). Lire la suite…

Par La Rando

Financement productif en Algérie

Selon le chiffre livré par le Forum des chefs d’entreprises (FCE), le montant alloué à l’investissement en Algérie est de 3700 milliards de dinars, dont 52% reviennent au secteur privé. Cependant, constate l’organisation patronale, il n’y a que 5% de ce montant qui va à l’investissement productif. En effet, selon le FCE, la quote-part réservée au privé englobe les crédits accordés dans le cadre de l’Ansej, la Cnac et aussi les crédits immobiliers. Pour plus de visibilité, le FCE veut plus de détails sur ce qui va à l’Ansej, la Cnac, aux crédits immobiliers, mais surtout ce qui va au commerce extérieur. Selon l’expert financier, Liès Kerrar, ce que publie la Banque d’Algérie comme chiffres, c’est l’argent qui va au privé et celui qui va au public. Mais dans ces chiffres, la Banque d’Algérie ne publie pas les détails de ce qu’elle met dans le financement du secteur privé.
“On n’a pas le chiffre du financement de l’importation et celui du financement productif. Ce qu’on aimerait, c’est que ce montant soit plus décomposé pour qu’on puisse comprendre ce qu’il y a dedans”, souligne l’expert, qui ajoute que “compte tenu de ce qu’on observe et ce qui serait plausible, c’est qu’une grosse partie de ce montant soit des financements liés au financement de l’importation”. Selon lui, “il est toujours utile de savoir ce qu’il y a dans les chiffres”. Pour pouvoir analyser les chiffres, il faut que la Banque d’Algérie fournisse plus de détails sur ce qu’il y a dans la quote-part du secteur privé. Outre le financement, Lies Kerrar estime qu’il y a beaucoup de problématiques de fond à régler. A commencer par l’accès à l’information. A ce titre il évoque les carences du registre du commerce qui ne met pas à la disposition de tout le monde les états financiers. “C’est utile parce que c’est juste à ce moment-là que les banques pourront vraiment analyser les comptes et pouvoir prêter”, indique-t-il. Il évoque également la problématique de la gouvernance des entreprises. Concernant la problématique des garanties et des sûretés, il précise que c’est un changement de dynamique qu’il faudrait mettre en place.
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