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Olivier Delamarche – Economie et finance sans langue de bois

Olivier Delamarche chef d’entreprise et chroniqueur chez BFM Business est invité sur la Libre Antenne. Connu pour ses prises de positions inhabituelles sur les problématique financières et économiques dans les grands médias, il s’est forgé une réputation sur la toile. Une entrevue où l’on aborde toutes les problématiques économiques sans langue de bois, un échange choc entre deux visions qui s’opposent. Lire la suite « Olivier Delamarche – Economie et finance sans langue de bois »

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Par La Rando

L’ Afrique, l’eldorado des chômeurs d’Europe

Alors que la crise se prolonge en Europe, l’Afrique représente de plus en plus souvent une opportunité. Certains européens sans travail n’hésitent désormais plus à traverser la Méditerranée.

Depuis plus d’un demi-siècle, les flux migratoires à travers le monde demeurent principalement orientés du sud vers le nord, ce constat trouve son explication bien évidemment dans le différentiel de développement entre pays dits du « sud » et pays dits du « nord ». A l’instar du continent nord-américain et du Japon, l’Europe accueille des étudiants venus bénéficier d’un enseignement de qualité ou des travailleurs souhaitant améliorer leur condition de vie. Ces populations qui décident de gagner le continent européen sont originaires principalement d’Afrique, la proximité géographique et l’histoire entre les deux continents expliquant cette réalité.

Ce constat sur les flux migratoires ne doit-il pas être cependant aujourd’hui nuancé ? Dans un contexte, où l’Europe sort difficilement d’une récession économique et doit faire face à présent à de lourdes réformes structurelles, l’Afrique dans son ensemble connaît une forte croissance économique. Malgré l’instabilité de certaines régions du continent, le taux de croissance a atteint les 5 % en 2013 et dépassera et les 6% en 2014 selon les prévisions du FMI. Cette vivacité retrouvée sur le plan économique est due principalement à une forte demande intérieure, une aubaine pour les entreprises européennes à la recherche de nouveaux marchés.

L’Afrique est en train de devenir une terre promise

Cette attractivité du continent africain est en phase certes doucement mais durablement de bouleverser les idées reçues concernant la réalité des flux migratoires. Qui aurait cru que l’Afrique pourrait devenir une terre promise pour les chômeurs européens il y a encore quelques années ? Personne assurément. Alors que le chômage frappe de nombreux cadres européens, de nombreuses entreprises françaises, portugaises, anglaises mais aussi africaines travaillant sur le continent, sont en quête permanente de compétences notamment dans le management. Ces opportunités créent un engouement certain des chômeurs européens qualifiés originaires ou non de pays africains pour impulser un nouvel élan dans leur carrière professionnelle.

Des européens par dizaines de milliers

Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur. On estime à 55.000 le nombre de Français installés au Maroc pour des raisons professionnelles, 60 % d’entre-eux sont des binationaux. En Algérie, on estime que depuis 3 ans, 15.000 à 20.000 jeunes français d’origine algérienne auraient fait le choix d’y venir travailler et cette tendance est à la hausse. En Angola, ancienne colonie portugaise, on estime le nombre de résidents portugais à plus de 100.000, un chiffre multiplié par 5 en 10 ans. l’Afrique de l’Ouest n’est pas en reste et présente également un intérêt particulier auprès de ces nouveaux migrants venus du nord.

Cette migration à « front renversé » traduit une nouvelle donne, celle de l’émergence d’un continent qui lui aussi, peut attirer les talents du monde entier et contribuer à l’épanouissement de ceux qui croient en l’avenir de l’Afrique.

Source: Afrique inside

Par La Rando

Les investissements de l’Afrique en 2013

Genève – Les pays du continent africain ont drainé 57 milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2013, en hausse de 4 pc par rapport à l’année précédente, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Dans son rapport sur l’investissement dans le monde, l’agence de l’ONU souligne que « les industries extractives intéressent désormais moins les investisseurs, ne représentant plus que 11 pc des annonces d’investissements en 2013 contre 53 pc en 2004 ».

Une part grandissante des investissements directs étrangers (IDE) dans le continent porte désormais sur le secteur manufacturier, en particulier les biens de consommation.

La CNUCED affirme que l’investissement intra-régional commence à se développer sur le continent, des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya et le Nigéria jouant un rôle majeur dans cet essor.

A l’échelle mondiale, les IDE ont augmenté de 9 pc en 2013 pour s’élever à 1450 milliards de dollars et devraient grimper à 1.600 milliards en 2014, pour atteindre 1.750 milliards en 2015 et 1.850 milliards l’année suivante.

Cette progression est stimulée par la reprise des investissements dans les pays développés, a expliqué le directeur de la division de l’investissement et des entreprises à la CNUCED, James Zhan. Après avoir enregistré une forte baisse en 2012 (-41 pc), les IDE dans les 39 pays développés ont commencé à se redresser en 2013, avec des entrées de 566 milliards, en hausse de 9,5 pc.

En raison de la fragilité de certains marchés émergents et les risques liés à des conflits, la répartition régionale des entrées des IDE reviendra à sa structure d’avant la crise financière de 2008 : les pays développés capteront à nouveau la plus grande partie des IDE.

En 2013, les entrées des IDE dans les pays en développement ont atteint un pic à 778 milliards, soit 54 pc du total mondial, mais leur croissance s’est ralentie à 7 pc, contre 17 pc en moyenne ces dix dernières années. La CNUCED prévoit des flux en légère baisse de 764 milliards en 2014 et de 776 milliards en 2015 pour ces pays.

L’Asie reste la première région d’accueil des IDE, avec 30 pc des flux mondiaux, en hausse de 4 pc à 382 milliards. Avec 124 milliards d’entrées, la Chine s’est à nouveau classée au 2e rang mondial, après les Etats-Unis (188 milliards). En Asie, Hong Kong suit avec près de 78 milliards, devant Singapour (64 milliards) et l’Inde (25 milliards).

Source: MAP

Par La Rando

Les réserves d’hydrocarbures en Algérie

Doit-on puiser dans nos réserves d’hydrocarbures jusqu’à les tarir définitivement et plus vite? M. Yousfi, notre ministre de l’Energie et des Mines aurait promis, à Londres, de doubler la production des hydrocarbures d’ici 7 à 10 ans. Une décision,on ne peut plus stratégique car non seulement elle concerne le pays dans son ensemble mais, en plus, elle engage l’avenir pour une longue période d’autant plus que, comme on le sait, le poids des hydrocarbures est lourd dans nos exportations. Pour rappel, ils participent – pour l’heure du moins – à hauteur de 98% de nos exportations.
Les décisions stratégiques sont connues pour induire des changements importants et parfois même très importants. Première question: quels changements importants vise cette décision?
Par ailleurs, les décisions stratégiques ne peuvent être prises généralement que dans le cadre d’une stratégie globale, c’est-à-dire qui concerne un périmètre plus grand que la décision elle-même. On ne peut, en effet, s’atteler à prendre des décisions stratégiques sans que cela s’inscrive dans une stratégie bien définie à l’avance. Deuxième question: quelle est donc cette stratégie dans le cadre de laquelle on aurait décidé d’augmenter le niveau de notre production d’hydrocarbures jusqu’à le doubler? Il n’est un secret pour personne que jusque-là rien n’est venu, ni de manière officielle ni de manière officieuse, signaler une quelconque stratégie du pays pour les dix années à venir.
Si à cela on ajoute le fait qu’une stratégie élaborée au niveau d’un pays doit nécessairement concerner, sinon tous, du moins plusieurs secteurs de l’activité économique et sociale de ce pays, alors surgit la troisième question, à savoir quelles sont les secteurs impliqués par cette décision annoncée par notre ministre?

Pour quels changements?
Les réserves d’hydrocarbures étant un bien fini, toute accélération de leur exploitation entraîne inévitablement leur diminution, ce qui, en termes de développement durable, constitue un prélèvement sur les ressources des générations à venir. Ce prélèvement pourrait, néanmoins, être justifié s’il est prouvé que l’accélération de l’exploitation de ces réserves permet d’induire une croissance quantitative et une amélioration qualitative des autres secteurs de l’activité économique et de celle sociale. Or, sur ce plan-là, on ne nous dit rien.
En d’autres termes, si on double la production des hydrocarbures uniquement pour continuer à cacher l’incapacité managériale du système en place, en jetant à gauche et à droite des sommes astronomiques, ici pour payer la paix sociale, là pour acheter des voix aux élections, tantôt pour faire diminuer la colère de la rue, tantôt pour donner l’impression que tout va comme il faut, dans ce cas, ce serait du pur gâchis comme cela a été le cas depuis 1978 à ce jour! Le peuple n’a pas à payer le prix de la mauvaise gestion, ni celui de l’incapacité des responsables et encore moins celui de leur irresponsabilité!
La question qui nous intéresse est celle de savoir: pour susciter quels changements doit-on puiser dans nos réserves d’hydrocarbures jusqu’à les tarir définitivement et plus vite? Pour une meilleure gestion du pays, nous n’avons pas besoin de plus de recettes. Qu’on se le dise. C’est d’une meilleure conscience des hommes qu’il est question chez nous, car l’argent, lorsqu’on le gère mal, ne sert qu’à gangréner la société à cause de l’incompétence de le placer là où il faut. L’excès des recettes ira certainement alimenter les réseaux infâmes de la corruption et ceux ignobles des dilapidateurs des biens publics. Quels sont donc ces changements importants que l’on veut faire faire à notre société et qui imposent de doubler les quantités à extraire des hydrocarbures? Pour une meilleure démocratie, on n’a pas besoin non plus de plus de recettes car une meilleure démocratie suppose une meilleure transparence dans la gestion des affaires de l’Etat et une meilleure prise en charge des affaires du citoyen. La démocratie est gratuite, à ce qu’on sache et non payante. On a juste besoin de meilleure visibilité des rôles de chaque institution et de chaque partie prenante dans ce pays. On a juste besoin d’un peu plus de confiance en le citoyen, en ses capacités à évaluer le travail des institutions et non seulement l’inverse comme cela nous a été imposé depuis l’indépendance. Alors, si ce n’est pas pour plus de démocratie ni pour une meilleure gestion du pays, pourquoi sonner la charge contre les ressources des générations à venir?

Une décision orpheline
Une décision stratégique ne prend réellement de sens que si elle est ancrée dans une stratégie plus grande. On nous annonce la décision sans jamais avoir élaboré de stratégie. Une telle décision, orpheline, n’a aucune chance d’apporter un changement quelconque pour le pays. Elle permettrait seulement d’augmenter nos entrées en devises qui auront beaucoup de chances d’aller grossir les comptes de corrompus et autres responsables malhonnêtes. Comme on l’a vu avec les affaires Sonatrach, Sonelgaz et autres. Depuis la disparition de Boumediene, le pays n’a eu aucune stratégie au sens propre du terme. Rien que des programmes peu coordonnés, des budgets trop rapidement concoctés, des enveloppes constituées de manière souvent trop opaques etc… mais jamais de stratégie à proprement parler. C’est-à-dire des stratégies qui engagent plusieurs secteurs à la fois, de manière coordonnée, complémentaire, globale et intelligente.
Décider de plonger plus profondément la turbine dans les puits du Sahara est une décision qui prive les enfants de nos enfants sans conteste si jamais on n’utilise pas ces ressources à bon escient. Or, tant que cette décision est isolée, elle ne peut être que le prélude à un échec ou plutôt à une série d’échecs. Le plus de recettes encouragera les bras cassés à être plus cassés encore et à pousser le peu de bras qui triment encore à vouloir imiter les autres. Tout le monde voudra sa part du gâteau sans rien faire. Notre dépendance alimentaire, déjà si dangereuse, n’en sera que plus grande car si aujourd’hui on importe la farine d’ailleurs, à l’avenir on n’aura même plus envie de cuire le pain chez nous. Les Français, les Suisses et les Italiens se chargeront bien de nous livrer la baguette, le croissant et les pains suisses. Est-ce ce que nous voulons en doublant la production des hydrocarbures d’ici quelques années?
Lorsqu’on ne sait pas quoi faire de quelque chose, le bon sens commande à ce qu’on la laisse à ceux qui savent en tirer quelque chose. D’ici quelques années, nos enfants devront faire face aux exigences de leur temps, pourquoi les priver et les démunir dès aujourd’hui? Si, cependant, on est capable de mettre en place une stratégie honnête pour le pays et que dans le cadre de cette dernière on doit augmenter les exportations de pétrole ou autres hydrocarbures afin d’améliorer le niveau et la qualité de vie des génération futures, alors là, tout le monde applaudira de… quatre mains.

Vers qui iront les recettes?
Les recettes qui augmenteront dans le cas d’une surexploitation des hydrocarbures devraient avoir été théoriquement allouées à des usages bien déterminés. En effet, en stratégie, la dernière chose que l’on s’attelle à déterminer, ce sont les ressources. Généralement, lorsqu’on élabore une stratégie, on commence d’abord par arrêter l’objectif, ensuite on cerne les possibilités de l’atteindre, on en choisit la plus appropriée et ce n’est qu’à la fin que l’on s’occupe de la mobilisation des ressources qui aideraient la réalisation de cet objectif à travers le modèle retenu. Donc, lorsqu’on en arrive aux recettes, cela signifie que l’on ait déjà une idée très claire de ce que l’on veut faire. Vers quels secteurs seront dispatchées les entrées en devises? Vers le tourisme qui ne peut pas se relever? Vers la santé qui ne veut pas guérir? Vers l’université qui s’alphabétise? Vers l’industrie qui ne finit pas de tousser? Vers l’agriculture qui a mal au cou à force de surveiller le moindre nuage dans le ciel en quête du moindre signe de pluie? Ou bien vers les partis qui pullulent dans le pays sans trop de bienfaits pour le citoyen? Vers des industries qui viendront n’importe comment et n’importe où se greffer les unes aux autres, ou vers un développement des territoires de compétitivité bien pensée et bien encadrée? Vers quels usages iront les recettes supplémentaires? Vers l’amélioration des conditions de vie par la créationd’emplois réels ou vers l’organisation des mille et une élections qui, disons-le ainsi, n’ont pas beaucoup d’effets positifs sur le quotidien du citoyen. Où ira l’argent qu’on veut obtenir en tarissant nos puits? Vers le citoyen d’aujourd’hui et celui des siècles à venir ou vers les monstres insatiables d’hier et d’aujourd’hui? Malheureusement, on ne dit rien au peuple. Les secrets sont trop bien gardés même pour ce qui le concerne directement, lui et ses enfants! On s’en doute un peu, le mépris héréditaire dont est victime le citoyen chez nous empêchera que ces ressources lui serviront à quelque chose. Et le mieux, tant qu’on n’a pas de stratégie réelle pour le pays, serait de ne pas procéder au tarissement rapide des puits d’hydrocarbures. Laissons le temps et la possibilité à ceux qui auront plus tard la charge du pays de faire quelque chose de plus sensé!
Les économistes définissent généralement l’efficacité comme étant la capacité à réaliser les objectifs et ils présentent l’efficience comme étant le rapport entre les outputs et les inputs. Il est inutile de dire que chez nous il n’a jamais été question de l’une ou de l’autre et que, par conséquent, toute accélération de l’exploitation des hydrocarbures serait un pur gâchis car synonyme de précipitation de la fin des puits pour rien!

Source: Lexpressiondz

Par La Rando

Confessions d’un banquier (vidéo)

Après une vie au service de banques d’investissement allemandes, Rainer Voss, la cinquantaine, a décidé de parler. Depuis des locaux désaffectés du quartier des affaires de Francfort, il décrit par le menu le monde qu’il a fini par quitter : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les « innovations financières » qui ont pu offrir à ceux qui en maîtrisaient les arcanes la sensation d’être les maîtres de l’univers. Les acteurs du secteur, brassant quotidiennement des millions d’euros, se sont peu à peu éloignés du monde réel, tandis que la finance se déconnectait des réalités économiques et sociales.

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Le boycott de Coca-Cola en Espagne

ECONOMIE – En plus de la grève, les salariés ont appelé à ne plus consommer les produits de la marque de boissons gazeuses…

Le 22 janvier dernier, la filiale de Coca-Cola en Espagne annonçait un plan social massif avec la fermeture de quatre usines et plus d’un millier de licenciements.

«En plus de la grève et des manifestations, les salariés ont appelé leurs compatriotes à ne plus consommer les produits de la marque», rapporte le site de Courrier International. Leur slogan: «Si Madrid ne fabrique plus de Coca-Cola, Madrid n’en boira plus». Et le message a été entendu.

«La plus grosse chute jamais enregistrée»

Dans le centre de l’Espagne, «les ventes de la marque ont diminué de moitié», a révélé Le journal El Economista. «Il s’agit de la plus grosse chute jamais enregistrée par Coca-Cola», explique le quotidien économique.

Il y a quelques mois, le président de Coca-Cola Espagne avait reconnu dans les colonnes d’El País que le plan social «ne servait pas vraiment l’image de la marque». Cependant, pour lui, «les ventes évoluaient selon les prévisions».

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Le Mondial au Brésil suffira t-il à relancer l’économie?

La croissance du pays organisateur de la Coupe du monde de football a marqué le pas plusieurs années, et particulièrement depuis janvier. Les retombées économiques de la Coupe du Monde pourraient être moins importantes que prévu.

A quelques jours de la Coupe du monde de football, les statistiques économiques brésiliennes ne sont pas à la fête. Au premier trimestre 2014, la croissance du PIB a ralenti, à 0,2% par rapport aux trois mois précédents, un chiffre inférieur de moitié à la performance du quatrième trimestre 2013, selon l’institut national de la statistique IBGE. En rythme annuel, la croissance de la première économie d’Amérique latine ressort à 1,9% sur la période alors que les économistes attendaient 2,1%.

Depuis le boom de 2010, marqué par une croissance de 7,5%, ce pays émergent de plus de 200 millions d’habitants stagne. La hausse du PIB marque le pas: +2,7% en 2011, +1% en 2012 et +2,5% en 2013. Tous les indicateurs sont aujourd’hui en berne: les dépenses d’investissement ont reculé de 2,1% entre janvier et mars pour le troisième trimestre consécutif, la consommation des ménages s’est repliée de 0,1%, enregistrant sa première baisse sur un trimestre en trois ans. Et l’activité dans l’industrie s’est contractée de 0,8%. Seule l’activité agricole progresse, de 3,6%, dans ce pays porté par ses matières premières (café, sucre, soja, orange…). «Ce qui préoccupe le plus, c’est que les exportations et les investissements n’augmentent pas davantage. L’économie brésilienne est en perte d’élan», note Jens Arnold, chef du bureau Brésil au département économique de l’OCDE. Lire la suite sur LeFigaro…

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Ces sociétés plus riches que les pays

 

Face aux multinationales, les nations, lestées de dettes et minées par le chômage, semblent de plus en plus désarmées. Enquête sur une lame de fond qui met à mal leur crédibilité, et celle des politiques.

Il faudrait peut-être penser à tourner la saison 2 du Léviathan, de Thomas Hobbes. Dans son oeuvre majeure, publiée au milieu du xviie siècle, le grand philosophe anglais représente l’Etat sous les traits du monstre marin, toujours prompt à déployer ses omnipotents tentacules pour asservir le commerce, la finance et l’industrie. Autres temps, autres rapports de force. Aujourd’hui, l’ignoble « serpent tortueux » du livre d’Isaïe s’est métamorphosé en une indolente couleuvre et le Léviathan-Etat en… Léviathan-SA. Car ce sont désormais des sociétés anonymes, mais présentes aux quatre coins du monde, des multinationales aux puissances financières démesurées qui défient les Etats, même les plus grands.
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Infrastructures internet en Algérie

La bande passante est « sous-exploitée » en Algérie, ce qui pousse la majorité des sites à héberger à l’étranger où ils reçoivent un service « meilleur », a indiqué Younes Grar, expert et consultant en TIC. Pour Mme El Maouheb Aouaouch, du CERIST, le problème réside dans le « manque flagrant » en matière d’infrastructures d’hébergement de sites web. « Parmi les quelques 10.000 sites web recensés, 95% sont hébergés à l’étranger, du fait qu’ils trouvent une meilleure qualité des services proposés, à des tarifs Lire la suite « Infrastructures internet en Algérie »