Comment choisir sa planche complète Longboard : nos conseils
Le longboard, c’est bien plus qu’une simple planche à roulettes allongée. C’est un mode de déplacement à part entière, une philosophie de glisse qui attire chaque année des milliers de nouveaux adeptes. Que vous rêviez de descentes vertigineuses en montagne, de balades tranquilles en ville ou de sessions de dancing sur l’asphalte, le choix de votre première planche complète déterminera en grande partie votre expérience. Mais face à l’abondance de modèles sur le marché, comment s’y retrouver ? 🛹
La réalité, c’est que beaucoup de débutants se lancent à l’aveugle, séduits par un design ou un prix attractif, sans vraiment comprendre les critères techniques qui feront toute la différence. Résultat : frustration, chutes évitables, voire abandon pur et simple. Pourtant, avec les bonnes informations, choisir sa planche complète devient un jeu d’enfant. Dans cet article, nous allons décortiquer ensemble tous les éléments qui composent un longboard, comprendre leur rôle et identifier précisément celui qui correspondra à votre pratique.
Où acheter son Longboard complet ?
Choisir d’acheter son longboard complet sur Radline Boards, via leur Longboard complets, c’est opter pour une expérience fiable, experte et ultra-pratique. Le site propose une sélection haut de gamme de planches prêtes à rouler — du pintail classique aux modèles drop-through, pendulaires, top-mount ou encore dédiés au dancing et au freeride. Que vous soyez débutant, rider confirmé ou adepte de longues distances, vous profitez ici de configurations parfaitement ajustées, de marques renommées comme Loaded, Zenit, Rayne ou Prism, et de setups pensés pour chaque style : cruising, carving, downhill, long distance ou freestyle.
En commandant votre longboard complet sur cette boutique spécialisée, vous gagnez du temps, vous évitez les erreurs de compatibilité et vous recevez une planche montée, stable, performante et prête à vous accompagner dès la première poussée.
Définissez votre style de pratique avant tout
Avant même de regarder les caractéristiques techniques, posez-vous la question essentielle : que voulez-vous faire avec votre longboard ? Cette réflexion initiale orientera tous vos choix futurs. Le longboard se décline en plusieurs disciplines distinctes, chacune ayant ses propres exigences.
Le cruising représente l’usage le plus répandu. Il s’agit de se déplacer en ville, de rouler tranquillement sur des pistes cyclables ou simplement de profiter de la glisse sans objectif particulier. Cette pratique nécessite une planche maniable, confortable et suffisamment compacte pour être transportée facilement. Si c’est votre cas, vous vous orienterez vers des modèles polyvalents, souvent équipés de roues souples qui absorbent les vibrations.
Le downhill est la discipline reine pour les amateurs de sensations fortes. Descendre des routes de montagne à plus de 70 km/h demande un équipement spécifique : stabilité maximale, trucks précis et capacité à maintenir un contrôle total à haute vitesse. Les planches de downhill sont généralement plus rigides, avec un empattement large qui garantit une meilleure adhérence dans les virages serrés.
Le dancing et le freestyle séduisent ceux qui aiment les figures et la créativité. Ces disciplines exigent des planches longues et flexibles, avec suffisamment d’espace pour réaliser des pas de danse complexes ou des tricks techniques. Le poids de la planche devient ici un critère crucial : trop lourde, elle limitera vos mouvements.
Enfin, le freeride combine vitesse contrôlée et slides. Cette pratique intermédiaire attire les riders qui veulent progresser au-delà du simple cruising sans forcément se lancer dans le downhill extrême. Elle nécessite un bon compromis entre stabilité et maniabilité.

Comprendre la forme et la construction de la planche
La forme de votre longboard n’est pas qu’une question d’esthétique. Chaque profil répond à des besoins précis et influence directement votre expérience de glisse. Le shape, terme anglais désignant la forme, se décline en plusieurs catégories.
Les planches pintail présentent une forme effilée aux deux extrémités, rappelant une larme allongée. Très populaires pour le cruising, elles offrent une excellente maniabilité et limitent les risques de wheelbite (contact entre roue et planche). Leur design classique plaît également beaucoup visuellement.
Les drop-through se caractérisent par des trucks montés à travers la planche, abaissant ainsi le centre de gravité. Cette configuration procure une stabilité remarquable, idéale pour les longues distances ou les premières descentes. Vous gagnerez aussi en confort puisque la position plus basse facilite les poussées répétées.
Les planches top-mount ont leurs trucks fixés sous la planche de manière traditionnelle. Cette configuration offre plus de réactivité et de contrôle dans les virages serrés, ce qui en fait le choix privilégié des downhilleurs et des freeriders expérimentés. ✨
Concernant la construction, la majorité des longboards utilisent plusieurs plis d’érable ou de bambou pressés ensemble. L’érable canadien reste la référence pour sa robustesse et sa flexibilité contrôlée. Le bambou gagne en popularité grâce à son aspect écologique et sa légèreté naturelle. Certains fabricants combinent ces matériaux avec de la fibre de verre ou du carbone pour obtenir des propriétés spécifiques.
La flexibilité se mesure sur une échelle allant de flex 1 (très rigide) à flex 5 (très souple). Votre poids corporel joue un rôle déterminant dans ce choix : plus vous êtes lourd, plus vous aurez besoin d’une planche rigide pour éviter qu’elle ne touche le sol. Les riders légers apprécieront davantage les flex élevés qui offrent un effet de ressort agréable.
Les dimensions qui changent tout
La longueur de votre longboard impacte directement sa maniabilité et sa stabilité. Les modèles courts, entre 80 et 95 cm, conviennent parfaitement pour le cruising urbain et les déplacements quotidiens. Plus agiles, ils se faufilent facilement dans la circulation et se transportent sans contrainte.
Les planches moyennes, de 95 à 110 cm, représentent le compromis idéal pour débuter. Elles offrent assez de stabilité pour rassurer tout en restant suffisamment maniables pour progresser rapidement. La plupart des débutants trouvent leur bonheur dans cette catégorie.
Au-delà de 110 cm, on entre dans le territoire des planches de dancing et de downhill. Ces longboards exigent plus d’espace pour manœuvrer mais procurent une stabilité incomparable à haute vitesse ou lors de figures complexes. Certains modèles de dancing dépassent même les 120 cm pour offrir une véritable piste de danse mobile. 🎯
La largeur influence également votre confort. Une planche trop étroite peut vous donner une sensation d’instabilité, tandis qu’une planche trop large limitera votre capacité à réaliser certaines manœuvres. Entre 22 et 25 cm, vous trouverez généralement le bon équilibre.
L’empattement, distance entre les deux trucks, détermine le rayon de braquage et la stabilité. Un empattement court (moins de 60 cm) rend la planche nerveuse et réactive, parfait pour le cruising urbain. Un empattement large (plus de 75 cm) stabilise la planche à haute vitesse mais la rend moins vive dans les changements de direction.

Les trucks et leur réglage
Les trucks constituent le système de direction de votre longboard. Ces pièces métalliques qui relient les roues à la planche méritent une attention particulière car elles définissent en grande partie le comportement de votre équipement.
La largeur des trucks doit correspondre approximativement à celle de votre planche. Des trucks trop étroits créeront un déséquilibre, tandis que des trucks trop larges rendront la planche moins maniable et augmenteront les risques de chute. La plupart des planches complètes vendues dans le commerce proposent déjà cette correspondance.
L’angle du kingpin (axe principal) varie généralement entre 40 et 50 degrés. Un angle élevé (50°) offre plus de maniabilité, idéal pour le cruising et le carving. Un angle bas (44° ou moins) privilégie la stabilité, essentiel pour le downhill et les vitesses élevées.
Les bushings, ces petits cylindres en polyuréthane situés dans les trucks, jouent un rôle fondamental. Leur dureté, mesurée en duromètre, influence directement la réactivité de la planche. Des bushings souples (78A-87A) conviennent aux riders légers et au cruising décontracté. Des bushings durs (90A-95A) sont préférables pour les gabarits imposants ou la vitesse. 🔥
Le serrage des trucks permet d’ajuster leur réactivité selon vos préférences. Des trucks serrés offrent plus de stabilité mais demandent plus d’effort pour tourner. Des trucks lâches facilitent les virages mais peuvent générer des oscillations dangereuses à haute vitesse, phénomène redouté appelé « speed wobbles ». Commencez avec un serrage moyen et ajustez progressivement.
Les roues adaptées à chaque terrain
Choisir les bonnes roues transforme littéralement votre expérience de glisse. Deux critères principaux définissent leurs caractéristiques : la taille et la dureté.
Les petites roues (60-65 mm) accélèrent rapidement et facilitent les tricks, mais elles offrent moins de confort sur les surfaces irrégulières. Les roues moyennes (66-72 mm) constituent le standard pour le cruising et le freeride, offrant un excellent compromis entre vitesse et maniabilité. Les grosses roues (73-80 mm et plus) sont réservées au downhill et aux longues distances, procurant vitesse de pointe et absorption optimale des vibrations.
La dureté, exprimée en duromètre (échelle A), varie typiquement entre 75A et 90A pour le longboard. Des roues souples (75A-82A) adhèrent mieux et absorbent les imperfections du sol, parfaites pour le cruising urbain sur asphalte granuleux. Des roues dures (83A-90A) glissent facilement, condition recherchée en freeride pour réaliser des slides contrôlés. En downhill, on privilégie généralement des duretés moyennes (80A-85A) pour combiner adhérence et capacité à gérer les variations de température.
La largeur de contact (surface de la roue touchant le sol) influence également le comportement. Une large surface offre plus d’adhérence et de stabilité mais ralentit la planche. Une surface étroite facilite les rotations et réduit la résistance au roulement.
Certains fabricants proposent des profils spécifiques : arrondis pour le cruising, à lèvres carrées pour le grip maximal en downhill, ou biseautés pour faciliter les slides. Les roulements, notés sur l’échelle ABEC, complètent l’équation. Bien qu’un ABEC élevé (5, 7 ou 9) suggère une meilleure précision, l’étanchéité et la qualité de fabrication comptent souvent davantage que le chiffre lui-même.

Faut-il acheter une planche complète ou composer soi-même
Cette question revient systématiquement chez les débutants. Une planche complète présente l’avantage indéniable de la simplicité : tout est assemblé, vérifié et prêt à rouler. Les fabricants conçoivent ces ensembles pour garantir une compatibilité optimale entre tous les composants. Pour quelqu’un qui découvre le longboard, c’est souvent le choix le plus judicieux.
Les planches complètes d’entrée de gamme démarrent autour de 80-120 euros. À ce prix, attendez-vous à des composants corrects mais perfectibles. Entre 150 et 250 euros, vous accédez à des ensembles de qualité réellement satisfaisante, avec des matériaux durables et des performances honorables. Au-delà de 300 euros, vous entrez dans le segment premium avec des configurations éprouvées par des riders confirmés.
Composer sa planche demande plus de connaissances mais offre une liberté totale. Vous sélectionnez chaque élément selon vos préférences précises : le deck qui vous correspond, les trucks de la marque que vous appréciez, les roues parfaitement adaptées à votre pratique. Cette approche sur-mesure permet également d’étaler les dépenses dans le temps en upgrading progressivement votre équipement.
L’assemblage lui-même reste accessible : visserie standard, clé Allen et tournevis suffisent généralement. Quelques tutoriels en ligne vous guideront pas à pas. Toutefois, méfiez-vous des fausses économies : acheter des composants séparés bas de gamme reviendra souvent plus cher qu’une planche complète cohérente. Si vous optez pour cette voie, investissez dans au moins un ou deux éléments de qualité.
Protections et accessoires indispensables
Un longboard ne se résume pas à la planche et ses composants. La sécurité doit rester votre priorité absolue, surtout pendant la phase d’apprentissage où les chutes font partie intégrante de la progression.
Le casque constitue l’équipement non négociable. Privilégiez un modèle certifié, couvrant bien l’arrière du crâne. Les casques de skate traditionnel conviennent pour le cruising et le dancing. Pour le downhill, investissez dans un casque intégral spécifique, conçu pour les impacts à haute vitesse. Votre tête n’a pas de prix. 🛡️
Les protections pour poignets, coudes et genoux vous éviteront de nombreuses blessures douloureuses. Les débutants ont tendance à négliger ces équipements, mais une fracture du poignet peut vous éloigner de votre planche pendant des mois. Les modèles modernes restent discrets et confortables sous des vêtements amples.
Les gants de slide deviennent indispensables dès que vous abordez le freeride ou le downhill. Équipés de pucks en plastique dur sur la paume, ils vous permettent de poser les mains au sol pour contrôler votre vitesse ou vous stabiliser dans les virages. Certains riders apprécient également leur protection en cas de chute.
Pour l’entretien, un kit de base comprend : clé multifonction (T-tool), roulements de rechange, nettoyant spécifique et lubrifiant. Vérifiez régulièrement le serrage de votre visserie, nettoyez vos roulements tous les deux mois et remplacez vos roues quand elles présentent des signes d’usure excessive ou d’aplatissement.
Les erreurs à éviter absolument
L’expérience des milliers de riders qui vous ont précédé permet d’identifier quelques pièges classiques dans lesquels il serait dommage de tomber.
Première erreur : choisir uniquement sur le design. Oui, une planche magnifique avec des graphics sublimes fait rêver. Mais si elle ne correspond pas à votre pratique, elle finira au placard. Le visuel doit rester un critère secondaire face aux caractéristiques techniques. D’ailleurs, une planche bien choisie que vous utiliserez régulièrement développera son propre charme avec les marques d’usage.
Deuxième piège : négliger son budget sécurité. Économiser 30 euros sur un casque pour se permettre une planche légèrement plus haut de gamme représente un mauvais calcul. Votre équipement de protection passe avant tout, toujours. Les urgences hospitalières coûtent bien plus cher qu’un bon casque.
Troisième erreur : viser trop haut trop vite. Ce longboard de downhill à 400 euros vous fait de l’œil ? Très bien, mais avez-vous les compétences pour l’exploiter ? Débuter avec un équipement inadapté à votre niveau ralentit votre progression et peut s’avérer dangereux. Commencez par maîtriser les bases sur un cruiser polyvalent avant de vous spécialiser.
Quatrième piège : ignorer les avis et retours d’expérience. Internet regorge de forums, groupes Facebook et chaînes YouTube dédiés au longboard. Ces communautés partagent généreusement leurs connaissances. Avant d’acheter, renseignez-vous sur les retours concernant le modèle qui vous intéresse. Un site comme Silverfish Longboarding (maintenant LongboardEnvy.com) rassemble depuis des années les avis de riders du monde entier.
Prendre soin de sa planche pour la faire durer
Un entretien régulier prolonge considérablement la durée de vie de votre longboard tout en maintenant des performances optimales. Quelques gestes simples suffisent.
Après chaque session sous la pluie ou sur terrain humide, séchez soigneusement votre planche. L’humidité s’infiltre dans le bois et peut provoquer délaminage et déformation. Passez un chiffon sur le deck et les trucks, démontez les roues pour vérifier que les roulements restent secs.
Nettoyez vos roulements tous les deux mois environ si vous roulez régulièrement. Démontez-les, retirez les caches métalliques, trempez-les dans de l’alcool isopropylique ou un dégraissant spécifique, laissez sécher puis lubrifiez avec quelques gouttes d’huile adaptée. Cette opération simple redonne une seconde jeunesse à vos roues.
Vérifiez le serrage de toute la visserie une fois par mois minimum. Les vibrations desserrent progressivement les vis et écrous. Un truck mal fixé peut se désolidariser en pleine descente avec des conséquences dramatiques. Investissez dans de la colle frein-filet (Loctite) pour les vis les plus sollicitées.
Stockez votre planche dans un endroit sec, à l’abri de la lumière directe du soleil qui dégrade le bois et fait jaunir les graphics. Si possible, suspendez-la plutôt que de la laisser reposer sur ses roues pour éviter les déformations.
FAQ
Quel budget prévoir pour débuter en longboard ?
Pour une première planche complète de qualité correcte, comptez entre 120 et 200 euros. Ajoutez 50 à 80 euros minimum pour les protections essentielles (casque, protège-poignets, genouillères). Soit un budget global d’environ 170 à 280 euros pour débuter dans de bonnes conditions. Les planches à moins de 80 euros présentent généralement des composants fragiles qui vous décevront rapidement. À l’inverse, inutile d’investir plus de 300 euros dans votre première planche : vous ne percevrez pas encore les nuances qui justifient ce surcoût.
Quelle longueur de planche pour un débutant de taille moyenne ?
Pour un adulte mesurant entre 1,65 m et 1,85 m, une planche de 95 à 105 cm offre le meilleur compromis pour débuter. Cette longueur procure suffisamment de stabilité pour vous rassurer lors des premières sessions tout en restant maniable pour apprendre les bases des virages et du freinage. Si vous visez principalement des déplacements urbains courts, vous pouvez descendre à 85-95 cm. Pour du cruising longue distance ou si vous souhaitez évoluer vers le dancing, orientez-vous vers 105-115 cm.
Peut-on pratiquer le longboard sous la pluie ?
Techniquement oui, mais c’est fortement déconseillé. La pluie réduit drastiquement l’adhérence des roues sur l’asphalte, multipliant les risques de chute. L’eau s’infiltre également dans les roulements, accélérant leur usure. Si vous devez absolument rouler par temps humide, réduisez votre vitesse, évitez les virages brusques et les marquages au sol (passages piétons, bandes blanches) qui deviennent extrêmement glissants. Séchez et entretenez minutieusement votre planche immédiatement après.
Faut-il savoir faire du skateboard avant de débuter le longboard ?
Absolument pas. Le longboard et le skateboard sont deux disciplines différentes avec des techniques spécifiques. Le longboard se révèle même généralement plus accessible pour les débutants grâce à sa stabilité supérieure. Ses roues plus grandes et son deck plus long pardonnent mieux les erreurs d’équilibre. Beaucoup de riders pratiquent exclusivement le longboard sans jamais toucher un skateboard. L’important reste votre motivation et votre volonté d’apprendre progressivement.
