Dechavanne en mode survie

L’animateur a suivi un entraînement de choc pour accompagner Mike Horn au Venezuela. Après la championne olympique Laure Manaudou, au tour du champion des audiences Christophe Dechavanne. L’animateur vedette de TF 1 a passé cinq jours au Venezuela en conditions de survie avec l’aventurier Mike Horn pour l’émission de M 6 «A l’état sauvage» (ce lundi soir à 21 heures). Une expédition extrême pour cet habitué des plateaux télé qui a nécessité une préparation physique renforcée jusqu’au départ.

Un corps cabossé

«J’ai prévenu la production que Mike Horn allait partir avec un grabataire, sourit Christophe Dechavanne. J’ai un corps très abîmé. Mes quinze ans de course automobile m’ont flingué le dos. J’ai six disques lombaires qui ressemblent à ceux d’une vieille dame de 82 ans. J’ai aussi une épaule déglinguée et deux hernies cervicales.» Ce n’est pas tout. Il a également une déformation osseuse aux pieds qui nécessite un traitement. «Mike Horn m’a privé de tous les médicaments que j’avais apportés, sauf des anti-inflammatoires. Heureusement, sinon j’aurais marché comme un canard.»

Depuis huit ans, Christophe Dechavanne est coaché par Ouri, un professeur de taekwondo, qui a notamment collaboré avec Pascal Gentil pour les Championnats du monde et les Jeux olympiques. «J’ai pris un coach parce que je manque un peu de volonté», confie l’animateur de «The Wall» qui ne fait «pas de vélo comme Michel Drucker», mais «un peu de natation». Ensemble, ils font surtout de la boxe. «J’ai un poing gauche très percutant», assure-t-il. C’est aussi Ouri qui lui a préparé des exercices pour suivre Mike Horn, pendant les deux mois qui ont précédé l’expédition, à raison de deux entraînements de deux heures par semaine.

Christophe Dechavanne a décidé de s’attaquer à son point faible : la marche. «J’ai fait tout mon entraînement physique à Montmartre, raconte l’animateur-producteur. Ça monte tout le temps. Je me suis tapé tous les escaliers du quartier en montant les marches soit deux par deux, soit trois par trois. Que ça soit celles du Sacré-Coeur ou de la place Dalida.» Pour augmenter la difficulté, il les a grimpées avec les chaussures de randonnée qu’il devait porter au Venezuela. Un effort qui lui a fait perdre quatre kilos. «Si je n’avais pas fait tout ça avant de partir, je ne pense pas que j’aurais pu suivre, glisse-t-il. Le parcours était vraiment accidenté. Quand on marchait depuis quatre heures et que Mike me disait qu’on en avait encore pour autant de temps, j’avais envie de mourir. A côté, Fort Boyard, c’est de la rigolade !»

Une batterie de tests

Pas besoin de prendre le métro ou la voiture pour aller à la salle de sport. Christophe Dechavanne en a fait installer une chez lui, à Paris. «J’ai une petite salle avec un vélo d’appartement, un tapis, un tatami, un sac de sable et un banc de musculation. Ça me permet de me maintenir en forme pour les tournages tout au long de l’année. Venez sur un tournage de The Wall, vous verrez comme c’est physique.»

Christophe Dechavanne est sans doute l’animateur le plus hypocondriaque du PAF : «J’ai un ami médecin pour toutes les parties de mon corps, notamment un rhumatologue et un gastro-entérologue.» Il a tout de même dû subir une batterie de tests médicaux pour certifier son aptitude à la survie. «Je suis sujet à des extrasystoles, c’est-à-dire le coeur qui s’arrête et qui repart quand il veut bien, glisse-t-il. Mais les médecins m’ont déclaré comme étant sportif, alors…»

Source: Le Parisien